L'assassin qui rêvait d'une place au paradis, traduit par Laurence Mennerich et paru en 2016, est le troisième roman de l'écrivain suédois Jonas Jonasson, mondialement connu pour le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire. J'avais eu la chance de lire ce premier livre peu après sa sortie dans le cadre d'un atelier lecture organisé par mon lycée. J'avais été charmé par la plume de l'auteur et par ses personnages atypiques...
Et c'est exactement ce qu'on retrouve avec l'Assassin.
Je pense qu'il est très important de ne surtout pas lire les trois livres de Jonasson à la suite, car ils se ressemblent énormément. S'ils sont différents dans leur péripéties, leur personnages, leur contexte, ils sont similaire dans leur... ADN je dirais.
C'est à la fois la force et la faiblesse de Jonasson. On retrouve cette plume totalement unique dans chacun des livres, mais si elle est unique -bien que souvent -TRES MAL- imité-, elle devient redondante dans l'oeuvre même de l'auteur. On a l'impression que tout les livres sont similaires.
Ainsi, en lisant l'Assassin en 2019, soit 3 ans après sa parution, et quasiment 6 ans après la lecture de l'Analphabète, et bien, cela a été de nouveau une bouffée d'air frais dans la littérature que je lisais actuellement. J'ai trouvé délectable de trouver ses situations invraisemblables, cette plume moqueuse, hésitant pas à briser le quatrième mur, et des personnages de crapules absolument adorables, une sorte d'énorme bac à sable de situation.
C'est comme des Ferrero Rocher, un Jonasson. On adore en prendre de temps en temps, mais en prendre trop d'un coup, ça ecoeure.