C'est idiot, j'avais toujours pensé que Yasmina Khadra était une femme, et je m'étais toujours retenu de lire Les hirondelles de Kaboul pensant que ce serait un roman d'histoire d'amour, puisque qu'écrit par une femme. Il aura finalement fallu qu'on me parle de L'attentat pour découvrir que j'avais doublement tord : Yasmina est un homme, et ça ne parle pas -que- d'amour.
L'histoire n'est pas un mystère mais je ne m'y étendrais pas. Elle est cruelle et sans pitié, sourde comme la violence qui naît dans le coeur des hommes -et dans celui des femmes-, et qui ravage deux peuples appelés à cohabiter, qui s'évertuent à se détruire.
Je ne ferai pas de long commentaire sur ce livre, il faut à mon sens en parcourir ses quelques pages pour en saisir au mieux la force. C'est un beau roman. C'est triste, c'est dur, mais c'est un beau roman.