Sylvain Tesson s’est fixé comme objectif de traverser l’Asie du Nord au Sud, selon l’axe emprunté par les loups. Par les loups et par les évadés des goulags en Sibérie, qui fuyaient pour tente de rejoindre les indes britanniques.
Sylvain Tesson a tenté de suivre le chemin emprunté par Sławomir Rawicz, histoire racontée dans le livre A marche forcée. Livre-témoignage qui a été décrié, de nombreuses personnes émettant des doutes quant à la véracité du propos : comment un groupe de fuyards a-t-il pu traverser la Sibérie en plein hiver, la Mongolie, le désert de Gobi, ou encore les montagnes de l’Himalaya ?
En utilisant des moyens qu’il considère comme "fair", c’est à dire la marche ou le cheval, Tesson se lance à l’aventure.
J’ai aimé lire ce récit de voyage, découvrir des paysages à travers les yeux de Tesson. J’ai d’ailleurs préféré ce livre-ci que Dans les forêts de Sibérie où Tesson nous contait ses 6 mois passés dans une cabane au bord du lac Baïkal. L’action, le mouvement, lui sied mieux. Cela rend le livre plus varié et permet d’éviter une quantité de mauvais aphorismes sur le sens de la vie.
Plus que pour ses qualités littéraires, ce livre vaut le coup d’être lu par les amateurs de récit de voyage.