L’effet papillon de Jussi Adler Olsen, présentation
En 2008, Louis Fon est au Cameroun. Il sait qu’il va mourir. Deux personnages sont arrivés. Il travaille pour la mise en place de fonds censés aider une communauté. Mais il sait que l’argent n’est jamais arrivé.


René E Eriksen est un fonctionnaire de l’état pour l’aide humanitaire. Une escroquerie a été montée. Il reçoit un étrange SMS.


Avis L’effet papillon de Jussi Adler Olsen
Carl est heureux de retrouver Assad qui récupère petit à petit de la dernière enquête. Mais le petit homme cache encore pas mal de choses et les révèle au fur et à mesure à Carl, qui est tout de même surpris des relations qu’Assad a pu nouer au sein de la police, au contraire de Carl. Quant à Rose, la relation est toujours conflictuelle, mais Carl n’a pas le dernier mot face à l’énergumène. Il souhaite qu’elle puisse avoir une solide formation, soit pour s’en débarrasser un peu, soit parce qu’elle lui apporte beaucoup lors des enquêtes. Mais Rose, malgré le manque de formation, arrive à ses fins. Cette relation prête à sourire, franchement car le lecteur se rend bien compte que Carl essaie de ne pas la brusquer. Tous les trois forment une véritable famille. Ils ont des caractères vraiment différents mais malgré les coups de gueule, les emportements, ils ne font qu’un. Carl est prêt à s’engager avec Mona. Mais cette dernière lui réserve bien des surprises. Carl arrive à ce qu’Assad se confie un tant soit peu, surtout qu’il a une relation avec le chef de la police par intérim, Lars. Mais qu’ont-ils réellement vécu ensemble ? Pourquoi se connaissent-ils ? Carl, avec qui les relations ne sont vraiment pas au top avec Lars, laisse un tant soit peu tomber. Je me disais que je ne relirai pas le tout dernier paru, mais je vais devoir pour réellement connaître ce lien entre Assad et Lars car je ne m’en rappelle pas tant que ça.


Le roman a été assez long à se mettre en place. Plus d’une centaine de pages. L’auteur revient trois ans en arrière avant que tous les personnages ne se rencontrent. On suit donc le parcours de Marco, réfugié, qui a vécu en Italie et qui est arrivé au Danemark. Il est sous l’emprise de la tyrannie de son oncle, jusqu’à ce qu’il se rebelle. Mais on ne quitte pas la famille comme ça. Marco va l’apprendre à ses dépens, même s’il sait qu’il doit être continuellement sur ses gardes. Marco veut être instruit, avoir un travail, une famille. Mais il n’a pas de papiers et ceux qui lui ont fait confiance vont vivre très mal le fait que la famille de Marco soit après lui. Surtout qu’il y a eu un meurtre. Marco, qui veut abandonner sa vie de larcins et être honnête, ne sait pas comment faire pour faire éclater la vérité. Il va distiller quelques indices auprès de la police, auprès des trois enquêteurs du Département V. Marco veut que la vérité éclate pour cette jeune fille malade, qui cherche désespérément son père par alliance.


De sombres ramifications politiques avec des malversations au sein de l’Etat concernant des budgets alloués à des pays africains et qui ont été détournés. C’est aussi la faillite des banques avec des gens qui ont vu le vent venir et qui ont mis énormément d’argent de côté dans les paradis fiscaux.


L’auteur nous offre une magnifique enquête, comme à chaque fois, je dois bien le dire. Je ne suis pas encore déçue par les enquêtes du Département V. Elles mêlent aussi bien les relations humaines que des cold cases et des critiques acerbes du Danemark et de sa politique à tous les niveaux. Même si j’ai mis pas mal de temps à lire toutes ces pages, je ne me suis pas ennuyée au final. Cette série est toujours aussi addictive que ce soit au niveau des relations humaines, des travers politiques et sociétaux. A chaque roman, le lecteur en apprend un peu plus sur les uns et les autres. Viennent se greffer d’autres personnages, comme le jeune Marco qui a appris la dure loi de la rue, qui sait comment il peut s’en sortir. Mais son envie d’être une personne digne de foi, qui veut faire éclater la vérité le rend encore plus humain. Ce n’est pas un simple réfugié, ce n’est pas un simple pickpocket, ce n’est pas un simple Rom. Il est un jeune garçon qui a énormément souffert, qui s’est tu pendant de nombreuses années, qui s’est instruit seul et qui veut sauver ses proches.

Angélita
9
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le 13 mars 2021

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Angélita

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