Contrairement à ce que j'avais pu lire sur ce site, dès le début, j'ai été happée par ce thriller. Je ne l'ai pas trouvé compliqué à appréhender. Tout se met en place rapidement.
Le jeune héros est attachant. Bien sûr, quelques invraisemblances surgissent ça-et-là.
Par exemple, malgré un coup de marteau sur un genou, l'on peut encore gambader comme un lapin.
Les événements s'enchaînent sans temps morts et les différents personnages prennent corps rapidement et ont une véritable épaisseur - entre magouilleurs dans les hautes sphères de la société et chef de clan dans les bas-fonds des sans-papiers.
Par ailleurs,l'auteur décrit plus la société danoise que dans "Miséricorde", me semble-t-il, et si cela paraît un peu laborieux, comme hors contexte les premières fois, cela dessine peu à peu les diverses strates de la population danoise.
Bref, un roman de plus de 700 pages qui se dévore à toute allure. Bien sûr, ce n'est pas une thèse sur la haute société mais... le point de vue sur les sans-papiers peut donner à réfléchir.