L'Egoïste Romantique, titre interrogateur et suspicieux, se révèle en fait être le journal intime, ou plutôt le carnet de bord journalier de l'écrivain fictif: Oscar Dufresne. Sûrement pas si fictif que ça d'ailleurs, Beigbeder esquisse le portrait de son alter ego détestable, à la manière de ce qu'était Gainsbarre pour le parolier de génie Serge Gainsbourg.
Des histoires quotidiennes de cul, de drogue, de "night-clubbing", de littérature un peu et d'amour beaucoup, parsemées ça et là d'interrogations diverses et existentielles sur le sens de la vie, la nature de l'amour ou l'avenir de l'Homme. Qu'on aime ou qu'on déteste Beigbeder, on ne peut nier le fait que L'Egoïste Romantique soit un véritable puits de citations malicieuses, sinon hilarantes, qui s'apparenterait à une version dandyfiée des chroniques de Bukowski.