"Tu vas voir, c'est pas mal." "Ça se laisse lire." "Ce n'est pas de la grande littérature, mais..."
Comme je suis très influençable, j'ai suivi les conseils de mes amis, je cherchais quelque chose qui se lisait vite et qui ferait passer les trajets en métro plus rapidement.
Le deuxième tome de The Hunger Games remplit parfaitement cette mission. J'ai même été surpris de rire parfois en le lisant, surpris par les rebondissements de ce nouvel épisode tant ils étaient outranciers et grotesques. L'histoire est d'une fadeur à pleurer et Katniss toujours aussi imbécile. Cependant, sa rébellion systématique prend enfin du sens ici ce qui la rend un peu plus supportable. Il y a des méchants, qui sont très méchants - sans une once d'humanité - et il y a des méchants qui ne sont pas des méchants et on le devine tout de suite, mais Katniss non.
C'est un peu ce qui m'énerve dans ces livres : afin de rendre les rebondissements plus surprenants, l'auteur noie le poisson en faisant réfléchir Katniss pendant des heures, en la faisant chercher des solutions qui ne sont jamais les bonnes. Question rythme, le démarrage est encore lent mais c'est quand même moins lent que le précédent tome, parce qu'il ne faut pas exagérer quand même. Le seul petit défaut est que ce bouquin forme avec le suivant un tout. Donc je vais lire le troisième tome.