Voici l’autobiographie de Hugo Horiot, enfant autiste qui (é)crit ses pensées, sa vision du monde, ses douleurs et complications. Le texte est découpé en plusieurs parties, rappelant une anecdote particulière ou une thématique à chaque fois.
Ce livre m’a forcément fait écho à celui de Jean-Louis Fournier sur ses deux enfants handicapés que je venais de lire également. Moi qui ne lis pas d’autobiographie, je vais peut-être m’y mettre, car j’ai tout autant aimé L’empereur c’est moi.
Le texte est touchant, très prenant, un peu effrayant parfois. On passe du côté de l’autiste, on cherche à comprendre, il nous donne quelques clefs. L’autisme reste une maladie troublante pour le malade et son entourage. Lire ce petit livre sans savoir ce qui m’attendait (je n’avais même pas lu le résumé derrière) m’a profondément marquée.