Bouleversant...
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le 5 nov. 2014
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Si tu pensais que les récits d’enfance étaient toujours pleins de nostalgie et de douceur, L’Enfant de Jules Vallès est là pour te rappeler qu’on peut aussi raconter l’histoire d’un gamin qui en prend plein la figure du début à la fin, le tout avec une rage bien sentie.
L’histoire suit Jacques Vingtras, un môme élevé à coups d’humiliations et de baffes par des parents qui auraient eu leur place dans un manuel de maltraitance éducative. Son père, instituteur sévère, et surtout sa mère, une femme autoritaire et violente, transforment son enfance en un long parcours du combattant fait de brimades, de répressions et d’injustices. Au lieu de se résigner, Jacques développe une colère froide et un regard acéré sur la société, qui feront de lui plus tard un révolté pur jus.
Le gros point fort ? C’est une claque littéraire. Vallès écrit avec un style vif, incisif, sans chichis. Pas de nostalgie dégoulinante ici, juste un récit brut, un témoignage amer et une critique cinglante du système éducatif et familial de l’époque. Ça tape fort, et certaines scènes restent en tête longtemps.
Le hic ? C’est répétitif et plombant. À force d’accumuler les malheurs et les injustices, le récit peut devenir pesant, presque étouffant. On aimerait parfois un peu plus de respiration ou d’éclaircies dans cette enfance sous haute tension.
Bref, L’Enfant, c’est un roman puissant, une dénonciation féroce de l’oppression familiale et sociale, mais qui peut aussi lasser par son côté unilatéralement sombre. À lire si tu veux voir l’enfance racontée sans filtre, avec un côté révolté qui annonce déjà les barricades.
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il y a 3 jours
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