1942, seconde guerre mondiale. Alors que le génocide incommensurable du peuple juif était entamé par l'avancée gangreneuse d'un Front Nazi-Hitlérien, en Belgique, une petite communauté s'était formée dans la Villa Jaune, le père Pons et ses enfants dont Joseph, sept ans. Laissé aux soins de nobles riches par des parents déchirés par cet abandon, il va grandir dans une atmosphère où l'écho du nom "Juif" sonnera pour lui tel le glas au-dessus de sa tête.
Au travers de ce roman historique, l'auteur nous fait découvrir par des phrases simples et sans prétentions une vie semée de joie et de bonheur dans un monde de terreur, d'amour et d'amitié dans un monde où les valeurs les plus ancestrales et humanistes sont bafouées, et où le temps de l'innocence est balayé par une prise de conscience précoce mais néanmoins salutaire.
Cependant, malgré un thème constamment percutant, je trouve que ce roman manque de profondeur et d'émotions. Les phrases sont bien tournées, l'histoire tient la route mais reste linéaire et fade. Alors certes, je n'ai pas accroché mais il est de rigueur, pour ma part, de rester tolérante quant à l'auteur dont je ne connais pour l'heure que cette oeuvre.