Tout le monde le sait ou presque, je suis fan de Gemmell depuis que je l'ai découvert (grâce à Alfaric de Babelio, notamment). J'en suis encore à me demander comment et pourquoi je ne l'ai pas croisé plus tôt, mais finalement, j'en suis ravie, puisque je le découvre maintenant depuis euh, je sais plus, deux ou trois ans ?
C'est l'auteur vers lequel je vais après une grosse déception littéraire, ou quand j'ai envie de lire "du très bon".
On continue donc dans le "très bon". Certains qualifient cette saga de "ultimate Gemmell", si j'ose dire. Il est sûr qu'on ne le ressent pas tout à fait dans ce tome de mise en place, car c'est ce qu'il est.
Nous voyons l'enfance et l'adolescence meurtries de Parménion, qui donnera l'adulte qui convient pour l'histoire du grand homme de guerre qu'il fut.
Curieusement, le fantastique est plus présent dans cet opus que dans "Troie", dont l'histoire est pourtant plus mythique à la base que celle des guerres inter-cités grecques pour lesquelles nous avons maints témoignages et preuves... Mais il est vrai que ces cités recelaient tant de héros qu'elles appartiennent de toute façon aux mythes autant qu'à L Histoire, de mon point de vue. Avec Tamis et Derae, l'intervention des "dieux" et d'une forme de magie est ici plus tangible et concrète que dans son autre saga "du même temps".
C'est donc Tamis qui va "influencer" la vie de Parménion afin qu'il devienne celui qu'il doit devenir pour empêcher que le "Dieu noir", entité bien sombre dont on ne sait somme toute pas grand chose, ne devienne "maître du monde"...
Le fond est simple. Mais étant donné que la vie de Parménion ne l'est pas, et que Gemmell l'a suivie à la trace, il nous raconte donc une histoire compliquée, avec de très nombreux personnages, tous historiques ou presque.
Et j'adore ça, bon sang ! Comment Gemmell nous les fait vivre sous les yeux, c'est juste énorme. Quand je lis ces bouquins, "j'y suis", et je vis avec eux, et j'ai toujours grand mal à lâcher ses livres. Ici, c'est une plongée en apnée dans la Grèce antique, sans trop de fioritures non plus, avec les horreurs et la violence quotidienne de l'époque, les maladies. (Que j'ai retrouvées également dans Quentin Durward et dont j'ai totalement oublié de parler, damned !).
Bref, Gemmell, c'est bon, lisez-en ! le tome 2 est déjà entamé, vous pensez bien... ;)