Glauque !
On m'avait parlé des éditions Gallmeister, petite maison d'éditions, qui publie des ouvrages sur l'Amérique dans tous ses aspects (nature, Américain(e)s, mentalités) et je dois dire que je ne suis ...
le 21 août 2017
1 j'aime
Gallmeister (genre ZE maison d'édition que je surkiffe tu vois) sort une nouvelle collection (Neonoir) avec trois titres. C'est un peu trop chronophage (oui ça m'arrive de faire des mots de plus de trois syllabes...) pour moi de me gaver les trois d'un coup et un peu relou à écrire d'affilé mais j'ai pris le meilleur (je crois que j'ai le don).
Bon la maquette elle est très belle, ce qui est un bon point quand t'as envie de dire à tes copains qu'ils peuvent toucher ta bibliothèque tellement qu'elle est sensass' (faut en profiter, bientôt à force de lire sur vos kindles, vos étagères auront clairement moins de gueule, krkr).
En ce qui concerne le contenu, l'histoire, ce pourquoi t'es entrain de sauter sauvagement ma bête d'intro ...
Imagine t'es une petite frappe, aux États-Unis, tu viens de faire un petit délit, t'as plus de thunes et tu braques le mec le plus minable que tu croises. En plus trop bien, le mec se laisse faire, vous grimpez dans sa caisse et là il te fait le coup du "je m'en fous j'ai pas peur de crever", il fait le fanfaron avec la pédale de l'accélérateur et maintenant c'est toi qui commence à flipper sévère. Le petit manège s'arrête quand il te propose un deal. T'es un peu dubitatif (=avoir des doutes, j'ai appris y'a pas longtemps alors je m'en sers) mais t'as quand même failli crever alors t'es genre obligé de faire confiance.
Dans trois ou quatre heures, il te file 3000 dollars si...
Et c'est parti pour un flashback sur la vie du gars que t'as voulu braquer quelques minutes auparavant. Il te raconte sa descente aux Enfers, après avoir pigé que pour faire des thunes, fallait se placer du côté de Dieu et devenir un de ses soldats pour répandre la bonne parole (enfin surtout dire aux ouailles ce qu'ils veulent entendre).
C'est cynique, ça pue, c'est drôle, y'a une vieille odeur de whisky séché dans cette Amérique ou les rednecks sont beaucoup moins cons qu'on l'imagine. Voraces, prêts à bouffer n'importe quoi du moment que ça rapporte un peu de sous ...
En clair, l'histoire m'a bien emballé. Vraiment, ça fait pas un pli.
Les gars, si vous voulez du bons gros qui tâche, c'est sur ce canasson là qu'faut miser. Pour sûr.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Harder, better, stronger. Gallmeister (mon Amérique coup de coeur)
Créée
le 2 juin 2020
Critique lue 159 fois
D'autres avis sur L'Enfer de Church Street
On m'avait parlé des éditions Gallmeister, petite maison d'éditions, qui publie des ouvrages sur l'Amérique dans tous ses aspects (nature, Américain(e)s, mentalités) et je dois dire que je ne suis ...
le 21 août 2017
1 j'aime
Pasteur Tartuffe légèrement dérangé, Geoffrey Webb se retrouve mêlé à de biens sombres imbroglios dans la bonne et respectable ville de Church Street. Plongée dans la conscience d'un meurtrier,...
Par
le 22 mai 2016
1 j'aime
Paraîtrait que les Editions Gallmeister viennent d'ouvrir une nouvelle branche dans leurs publications : le roman noir. Avec L'enfer de Church Street elles démarrent fort. Très fort. Voyez plutôt :...
Par
le 5 mars 2016
1 j'aime
Du même critique
Comme pour chaque essai de Mona Chollet que j'ai pu lire, c'est assez difficile pour moi de donner mon avis sans passer par un vécu perso, d'assimiler chaque phrase, chaque situation en se comparant,...
Par
le 23 sept. 2021
13 j'aime
Comment soigner l’amertume ? C’est curieux comme le sujet d’un essai philosophique peut s’appliquer en temps réel au lecteur sur l’essai en lui-même. J’essaye de clarifier ; compte tenu de...
Par
le 16 janv. 2021
12 j'aime
2
Ce qu'est bien avec Nothomb, c'est quand ses histoires à problèmes de bourges qui s'occupent de bourges et qui se gargarisent de références littéraires de bourges, ça dure pas trois plombes. On...
Par
le 27 juil. 2020
12 j'aime
5