« L’enquête, livres I à IV » est à lui seule une véritable bibliothèque ambulante véhiculant une gigantesque masse de données sur les peuples de l’Antiquité.
Les récits d’Hérodote sont la plupart du temps aussi remarquables que passionnants, car précis, minutieux, et objectifs sur les peuples dits comme « Barbares » par les Grecs de l’époque à savoir les Perses, les Scythes, les Égyptiens, les Éthiopiens et les Lybiens.
Bien sur des erreurs et exagérations existent, l’auteur a également recours au merveilleux pour expliquer certains faits complètement irrationnels mais ceci ne fait que rajouter au charme de ce récit hors du commun.
La fin de « L’enquête, livres I à IV » nous laisse donc avec l’impression de l’émergence d’une gigantesque et quasi invincible machine à conquérir le monde, la Perse de Darius qui se fait de plus en plus menaçante face à la petite et fragile Grèce composée de ses cités-micro états en permanence en conflit.
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