Je vais pas y aller par quatre chemins : "The Moon and Sixpence" est l'un des plus grands livres que j'ai jamais lu. Et dieu sait que je ne m'y attendais pas.
L'histoire, c'est celle de Charles Strickland, un petit comptable anglais, avec une femme, des gosses et un chien, qui décide de tout abandonner du jour au lendemain pour aller faire de la peinture à Paris. Et qui va devenir l'un des plus grands peintres de son temps.
Bordel, je suis pas doué avec les résumés. Parce que je sais que là, ça sonne cliché, déjà vu et pas très intéressant. Mais je vous promets que non. C'est pas cliché, vous n'avez jamais lu ça avant et au final, c'est à la fois une histoire géniale et l'une des plus belles réflexions que j'ai pu lire sur l'art.
Et c'est la plume de Somerset Maugham, un écrivain extraordinaire quand il s'agit de cerner un personnage en quelques coups de plume.
Bon voilà, comme d'habitude avec ces oeuvres extraordinaires qui me dépassent, je ne sais pas trop quoi dire de plus, et je suis certainement incapable de vraiment l'analyser (je sais que le peintre du livre est inspiré de Gauguin, mais étant un ignare en peinture je peux pas aller plus loin en matière de références). Je peux simplement vous encourager de tout coeur à lire ce livre fantastique, d'autant qu'il est court et vraiment facile a attaquer.
Ah si, j'ai une référence tiens ! Ce livre a de toute évidence inspiré un autre auteur, qui n'est autre qu'Agatha Christie. Le caractère du peintre assassiné dans "Cinq Petits Cochons" est en effet très proche de celui de Charles Strickland. Faut croire que j'aime bien les peintres qui se comportent comme des connards, vu que "Cinq Petits Cochons" est l'un de mes Christie favoris.
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