George R. R. Martin, le mec qui prend un malin plaisir à tuer tes personnages préférés, nous sert ici L'Épée de feu, un cocktail bien corsé de trahisons, de bastons et de dragons qui sentent le roussi.
Comme toujours, on retrouve des complots tordus, des alliances aussi fragiles qu’un château de cartes sous la pluie, et des personnages qui ont autant de chances de survivre qu’un touriste égaré à Dorne. L’épée est là, le feu aussi, et autant dire que personne n’en sort indemne.
Le rythme est là, l’ambiance est au rendez-vous, et on sait que Martin est un peu le cuisinier diabolique du fantastique : il te fait mijoter lentement avant de t’achever avec un twist que tu n’avais pas vu venir.
Alors oui, ce n’est peut-être pas Le Trône de Fer dans sa meilleure version, mais ça fait le taf pour ceux qui aiment les batailles épiques, les coups de poignard dans le dos et les répliques bien senties. On dirait une soirée entre Lannister, en somme.