Nous suivons le périple d'un vaisseau ouvrier dans une mission et de son équipage hétéroclite, pendant un an.
Il y a une grande diversité au sein des personnages, et pas mal de représentations (personnages racisés, queer), ils sont super attachants, avec plein de personnalités propres et déjantées.
Pleins de sujets qui touchent notre société sont abordés, principalement : la colonisation, le racisme, les différences de classe.
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette histoire, le ton est drôle, j'ai beaucoup rit, ça fait du bien, c'est de la hard SF qui ne se prend pas au sérieux. On se laisse emporter par l'histoire pétillante, il y a plein d'aventures, plein de rebondissements. Le rythme est soutenu, mais pas fatigant. Il y a parfois de grandes éclipses entre les chapitres mais cela permet que ça ne traîne pas en longueur et que ce ne soit pas redondant.
Et quelle imagination ! On retrouve plein de description d'espèces alien, de leur physique à leurs coutumes, de planètes, de l'Histoire de cet univers etc. Ca se fout de la gueule des humains, et montre par le billet de coutumes extra-terrestre quelques absurdités des façons de faire de la race humaine. D'habitude j'ai tendance à trouver ça un peu cliché dans la SF, "les humains cette race inférieure", "les humains qui s’entre-tuent et détruisent leur planète" mais ici j'ai trouvé cela super bien abordé.
On a l'impression de connaître personnellement les perso à la fin du livre, qu'ils sont devenu nos amis, on a envie d'avoir de leurs nouvelles, savoir comment ils vont ... j'ai hâte de lire le tome 2 !
C'était le premier livre de Becky Chambers que je lisais et j'ai pas été déçue, ça fait du bien de lire des histoires "légères" où il se passe pas de gros trucs horrible comme des viols ou des agressions systémiques, même si le livre n'est pas tout rose et qu'il y a tout de même de la violence présente, où il y a une histoire de love queer qui est juste chouchou et qui se passe bien ...
C'est trop bien de lire de la SF écrite par des meufs, par des queers ! On sent tellement la différence