Pour reprendre la critique précédente, toute guerre est atroce, même si celle-là s'est avérée assez sanglante.
La force du corps du roman est très bien résumée dans le titre, dans la survivance de l'espoir, suite aux désillusions républicaines.
Ma lecture en a été d'autant plus poignante qu'elle a été concomitante à celle de la biographie de Léon Blum par Jean Lacouture, où il est fait part du renoncement du Front populaire à l'aide faite aux Républicains.
Les descriptions y sont très précises : Malraux a été l'un des acteurs de cette page historique. On est donc tenté de croire que la base en est solide, bien que romancée : l'auteur se plaisait à l'emphase.
A lire. C'est un incontournable.