Comte-Sponville tente de justifier la morale chrétienne à la lumière de son athéisme. Et de le faire passer comme une valeur universelle, d'ériger une "morale athée".
Dégoulinant de bien pensance, sans aucune critique ni remise en question de la moindre valeur, emplit de fautes de logique et de sophismes, ce livre est l'archétype du misérabilisme intellectuel. (à titre d'exemple, tout le premier chapitre tourne autour du concept de foi mais n'ose jamais le définir clairement, se contentant vers la fin d'une référence à Kant).
Bouffi de suffisance, Comte-Sponville cabotine et j'ai du mal à imaginer qui pourrait retirer la moindre valeur de cette pauvre et misérable lecture.