Ce livre nous emmène dans l’Angleterre victorienne du 19è siècle, à l’époque où les jeunes filles de bonnes familles n’avaient que le droit de se taire, de faire un bon mariage et de fonder une famille.
Une série de meurtres affole la famille Ellison et les voisins. L’inspecteur Thomas Pitt est chargé de mener l’enquête. Personne n’est décidé à lui faciliter la tâche, étant considéré d’un milieu social inférieur. Mais il est tenace et revient régulièrement à la charge. Surtout auprès des Ellison, qu’il semble rencontrer plus que nécessaire…
A part les meurtres, on en apprend beaucoup sur les interactions sociales, notamment les questions de mariage au sein d’une famille anglaise à l’époque victorienne.
Sarah, l’aînée est déjà mariée et la plus jeune des trois sœurs, Emily, travaille à se trouver un mari. Elle est très pragmatique et évolue en société comme un poisson dans l’eau. La dernière, Charlotte, est tout le contraire, elle refuse les règles rigides et absurdes de la bonne société victorienne, elle est trop intelligente et trop directe pour se trouver un mari.
Qui voudrait d’une femme qui dit ce qu’elle pense au lieu de dire ce que la bienséance impose ?
Dans la présentation de l’éditeur, on parle de Charlotte qui dénoue son premier meurtre, ce qui est loin de la vérité. Elle se pose pas mal de questions, elle a un esprit cartésien, tout son entourage passe par l’esprit critique de Charlotte, mais le meurtrier sera découvert grâce à l’enquête du charmant inspecteur, qui lui demande de lui dévoiler ses idées et la pousse à se poser des questions. Ce qui l’amènera peut-être à enquêter plus tard dans les prochains tomes….