Le martien dépressif
Il y a là un goût amer très agréable. Ce roman est à mon sens un remède d'absinthe à L'écume des jours. Pour ma part il m'a permis d'apercevoir en filigrane un Boris Vian moins "prince de la...
Par
le 13 sept. 2011
4 j'aime
2
J'aurais peut-être dû fumer de l'herbe avant de m'attaquer à "L'herbe rouge" de Boris Vian, ça aurait sans doute faciliter ma lecture de ce roman à classer dans les genres absurde et burlesque, dont je ne suis ni familière ni friande.
Le style très personnel de Boris Vian qui joue brillamment avec les mots, ce style qui a fait le succès de son "Écume des jours" - ce n'est pas demain la veille que je vais m'y frotter à celui-là - me fatigue très vite, disperse mon attention, en un mot m'ennuie.
Dans ce "Alice au pays des merveilles" à la française, on voyage dans le monde des souvenirs grâce à une machine exploratrice aéronautique, on dialogue avec son chien, on confie sa manucure à des insectes, on ne s'aime pas, on a le cafard et on se demande à quoi on sert sur la terre. Les introspections de Wolf (derrière lequel se cache à peine l'auteur) sont universelles et fondées mais elles m'ont vite lassée. Je manque peut-être d'imagination (quoique j'ai su apprécier "Alice au pays des merveilles") et de fantaisie mais c'est ainsi, sur ce coup-ci, Boris et moi, ça ne le fait pas.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Challenge PETIT BAC sept 2016 - juillet 2017 - Lettre H, 2017, Challenge MULTI-DÉFIS 2017 et Challenge 1914-1968 : entre deux points de rupture - Edition 2017
Créée
le 3 avr. 2017
Critique lue 560 fois
1 j'aime
D'autres avis sur L'Herbe rouge
Il y a là un goût amer très agréable. Ce roman est à mon sens un remède d'absinthe à L'écume des jours. Pour ma part il m'a permis d'apercevoir en filigrane un Boris Vian moins "prince de la...
Par
le 13 sept. 2011
4 j'aime
2
Boris Vian régale encore avec cet ouvrage, en mélangeant fantaisie, burlesque et absurde. Wolf, désabusé par la vie, cherche a détruire ces souvenirs pour repartir à zéro, à l'aide d'une machine...
Par
le 27 mai 2016
3 j'aime
L'odeur du sang, sans son prix. L'envie de meurtre, sans action. Un univers crédible de naturel. Un monde sans morale. Les femmes sont bêtes, parce qu'on les veut ainsi. Les hommes se consolent comme...
Par
le 19 sept. 2011
2 j'aime
1
Du même critique
Comme je déteste interrompre une lecture avant le dénouement, c'est forcément un peu avec la mort dans l'âme que j'abandonne celle de "La Horde du Contrevent" à la page 491 (sur 701). Pourquoi...
Par
le 1 janv. 2014
66 j'aime
24
Je viens d'achever la lecture de ce petit livre qu'on me décrivait comme l'un des dix livres de science-fiction à lire dans sa vie sous peine de mourir idiot. Je viens d'achever la lecture de ce...
Par
le 15 sept. 2013
55 j'aime
10
Jusqu'à présent, de Joël Dicker, je ne connaissais rien ou plutôt pas grand chose, c'est-à-dire le nom de son premier roman "La vérité sur l'affaire Harry Quebert". Depuis cette parution...
Par
le 22 mai 2018
33 j'aime
8