Game Of Thrawn
Une suite à l'épisode VI plus ou moins adoubée par Lucas et la fanbase et vendue comme un livre majeur de l'univers étendu SW, jusqu'au rachat de Disney du moins. Devant le statut du bouquin et le...
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le 22 mai 2017
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Les trois quarts du livre valent 3 et le dernier quart vaut 7, moyenne arithmétique de 4.
Il ne se passe vraiment pas grand chose d'intéressant pendant presque trois cents pages. J'ai abandonné le livre une fois tant c'était ennuyeux. En plus, l'intrigue réussit l'exploit d'être parfois difficile à suivre (même si j'avoue, la furieuse envie de dormir qui vous prend en lisant ne doit pas aider à se concentrer). Par exemple, je n'ai rien compris du tout au salmigondis sur le cryptage des messages qui a pourtant l'air central vu qu'on y passe des plombes.
Passons aux acteurs : Thrawn est un cliché de personnage cool : omniscient, calculateur, supposément charismatique avec un look qui détonne (il a des yeux rouges !), et il n'y a aucun autre impérial pour rattraper un peu le niveau.
Mara Jade pourrait être intéressante, malheureusement tout ce dont elle semble capable c'est de regarder Luke avec haine.
Karrde est transparent.
Quant au « Jedi Noir », il fait un coucou avec des éclairs puis il s'en va aussi sec.
Reste le trio magique : Leïa, Han (et pas Yan, idiot de traducteur !) et Luke. Comme ils ont été établis avec brio dans la trilogie originale, on devrait s'attendre à ce qu'ils relèvent le niveau, mais non : des trois, celui qui fait le plus de choses c'est Han, sauf qu'on ne retrouve rien du contrebandier charmant et provocateur des films. C'est peut-être un choix délibéré d'évolution du personnage, ça en fait pour le coup une base plutôt fragile pour porter le roman. Leïa passe son temps à se cacher, et Luke est neurasthénique.
Pourquoi un Jedi serait-il aussi inactif me demanderez-vous ? Eh bien parce que l'auteur, qui se demandait sûrement comment faire pour mettre un tant soit peu en danger un personnage, il est vrai, cheaté, s'est dit que supprimer la Force serait une bonne idée.
Supprimer la Force. De Star Wars. Mais oui mais bien sûr, pourquoi ne pas enlever Excalibur de la légende du roi Arthur tant qu'on y est ? C'est quand même la solution de facilité par excellence.
Bon, heureusement et comme je le disais, le dernier quart rattrape un peu le reste : Luke se souvient qu'il est un Jedi et pas un militant pacifiste, on retrouve le « Wars » de « Star Wars » qui était parti aux toilettes pendant la quasi totalité du roman et globalement le rythme est plus agréable, ce qui fait que ce n'est pas totalement un gâchis de temps d'avoir lu jusque là.
Ceci dit, j'avais acheté la « Croisade » (vendue en intégrale) pour espérer remplacer la trilogie Disney, à présent j'ai bien peur de devoir aller chercher ailleurs si la suite est du même acabit.
Oh, j'ai oublié Lando ! Je vous laisse deviner pourquoi.
Créée
le 4 juil. 2021
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