Moi qui pensait en avoir fini avec le gaillard avec Azincourt par temps de chiotte. C'est un comble de mourir précipitamment tout en narrant celle d'un souverain qui lui a pris son temps à lutter pour éviter d'entendre sonner le glas.
Le couperet tombe après à peine quelques pages : Jean Teulé est mort. Ses amis viennent compléter le manuscrit inachevé. Chacun y va de son évocation touchante. Enki Bilal, Jaenada pour ceux que je connais. Portrait d'un Jean bon vivant, rigolard, moqueur mais sérieux en amitié.
Louis 11 est le genre d'énergumène qu'il affectionne tout particulièrement. Impitoyable, il est connu pour se repaître des lamentations de ses opposants engagés dans ses fillettes. On lui prête aussi des bains au sang de nourisson. Convaincu d'avoir la lèpre, il ambitionnera de faire la même chose mais dans celui des tortues !
Au milieu de la cruauté, du grotesque, du morbide, Jean nous montre l'humanité. Un lévrier blanc que le monarque considérait comme son meilleur ami. Présent en tout temps jusqu'aux derniers heures du roi. Il l'aimait tellement qu'il lui fera fracasser le crâne car bon à quoi bon lui survivre lol.