en ce qui me concerne, oeuvre majeure du vieux maître.
arrivé à maturité, Silverberg voit l'inspiration dont l'abreuve sa muse, se tarir.
ce roman arrive après son oeuvre la plus populaire.
il reprend le mythe de Philoctète, largement présent dans toutes le formes de la culture contemporaine (dont la "pop culture")
et au delà, insère des thèmes chers à l'auteur : le handicap (déjà présent dans "Dying Inside"), l'exploration dans tous les sens du terme
oeuvre sur laquelle pourrait être appliqué plusieurs filtres de lecture (fils-père-saint esprit/ou une forme corrompue de ce concept), aliénation/sublimation permanente voir meme analytique.
je regrette qu'elle n'ait jamais été adaptée au cinéma, à ma connaissance.
résonne fortement, chez les exilés plus ou moins volontaire et les misanthropes. les gens qui ont vu la nature humaine et qui n'arrivent pas à renoncer à leur part d'humanité, finalement.