The player of games de Iain M Banks paru aux éditions Orbit.
Egalement disponible en français sous le tite « L'homme des Jeux » qui est trouvable en format poche aux éditions le livre de poche ou, pour les plus fortunés en grand format aux éditions Robert Laffont dans la collection Ailleurs et Demain.

Pour ceux qui ne connaissent pas encore Banks et son univers de « La Culture », ce roman est indubitablement celui par lequel il faut commencer.

« La Culture », une société galactique pan-humaine, libertaire, hédoniste, anarchiste, s'est affranchie il y a bien longtemps de toutes contraintes matérielles : Plus de maladie, plus de hiérarchie, la faim est la soif sont de vieux cauchemar, l'argent n'existe pas, tout est disponible en abondance. Les « humains » cohabitent avec des drones, et autres IA qui gèrent plus ou moins la société. Cependant, et c'est un paradoxe de La Culture, il existe deux groupes particuliers qui agissent à l'encontre de la philosophie principale de cette société idyllique (le libre arbitre):
- La section « Contact » intervient discrètement dans des sociétés moins évoluées afin des les faire progresser (philosophiquement et idéologiquement) et les amener doucement dans le giron de « La culture »
- « Circonstances Spéciales »tend au même résultat de façon beaucoup moins subtile, et a souvent recours à de la grosse artillerie.


Jernau Morat Gurgeh est un joueur. Un des meilleurs qu'ai connu « La Culture ». Il traine son ennui sur une orbitale (Monde en Anneau) jusqu'à ce qu'une proposition de « Contact » vienne changer sa vie. Il va se rendre dans l'empire d'Azad afin de participer à un tournoi. L'empire d'Azad est surveillé depuis plusieurs décennies par « contact » et devient mûr pour un changement : Azad est le nom d'un jeu. Un jeu total qui structure la société impériale et dont les classements déterminent la place de chacun dans la société. Le vainqueur devient empereur. Gurgeh n'est pas intéressé par la finalité, seul le jeu, et le défi qu'il représente compte pour lui. Pour jouer, en plus des règles, il va devoir assimiler la culture, le mode de vie de cette société qui lui est totalement étrangère (La vision qu'ont les drones de la Culture sur le mariage et autres contrats régissant une société ressemblant à la notre est désopilante).

A mon avis, ce roman est une des meilleure introduction du cycle de « La Culture ». Tout les codes du Space op' sont là , mais Banks les a assemblés habilement pour qu'au delà de la grande aventure, on puisse y lire une certaine critique de nos sociétés. mais que le lecteur avide de grand spectacle se rassure : on retrouve le dépaysement, les aventures épiques et les technologies délirantes propre au genre.

Il fait partie de ces romans qu'il faut lire, surtout si vous aimez la SF.
glen
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le 13 janv. 2015

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glen

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