Fire & Love

Le premier moment où j'ai eu un doute sur Harper fut après sa découverte du livre que lui laisse Jacob. Elle y apprends qu'il la trompe presque tout le temps, qu'il la trouve conne voir même plus conne que conne et qu'elle ne lui sert qu'à flatter son égo mais aussi qu'il s'amuse à lui mentir pour la faire douter d'elle même. Ce passage est assez dur ( carrément même ) et elle en sort ... Bah rien, ça ne lui fait pas un énorme choc. Elle reste chez elle sans sortir en sachant que le mec qui s'est barré de chez elle ne l'aimait pas et elle ne réagit pas. En fait, je comprendrais plus loin que c'est un composant essentiel de Harper : elle n'agit pas ! Donc forcément elle ne réagit pas.
Lorsque Jacob revient, elle lui dit avoir lu son livre et puis ... C'est tout. Il est en train de dire qu'il va la tuer et c'est tout ce qu'elle parvient à faire. Elle survit par chance ( la chance par contre elle en a, ça et des deus ex machina ).
Plus tard, elle continuera à agir alors que ça pue clairement. Lorsque Carol prends le contrôle du camps, elle sait que c'est la merde. Je veux dire faut être honnête c'est pas du tout du suspense. Le père lui a dit que Carol était à surveiller, il se fait attaquer et puis elle prends le contrôle. Et là elle lui parle mal et commence à la menacer. DIRECTEMENT ça pue ! Mais Harper est conne ( finalement Jacob avait raison sur ce point ) et elle se dit que c'est mieux pour le bébé de rester là ( avec des psychopathes à côté ). Donc bon, évidement ça empire et j'ai trouvé ce passage rondement mené. Il est difficile de ne pas y voir une ode à Sa Majesté des mouches tellement ça y ressemble. Mais putain Harper réveille toi grognasse ! Sérieusement elle se fait tabasser, sa réaction ? Rien. Elle va se faire tuer, sa réaction ? Rien.
Plus tard, ils partent et le chat se fait la malle. Sa réaction ? Elle va chercher le putain de chat qui n'est même pas à son ami.
MAIS WHAT THE PUTAIN DE FUCK DE MERDE !
Alors bon je m'emporte un peu mais j'ai rarement vu un personnage aussi con. Et à chaque fois la même rengaine pseudo hippie de : je ne peux pas en vouloir à quelqu'un. Oué ok, t'as un mome dans le bide quand même faudrait voir à le sauver.
Et au final, plein de monde meurt à cause de son manque de caractère. Parce que c'est là que le bat blesse. Harper est incapable de s'en sortir elle même et c'est son entourage qui prendra systématiquement les coups pour elle. Mais le pire c'est qu'elle ne s'en rends pas compte.
Là où n'importe quel roman vous montrera l'évolution d'un personnage, dans The Fireman il n'y aura aucune évolution. Harper reste Harper du début à la fin et tant pis si tout le monde meurt ou que c'est la merde.