Après un tome 10 que j’ai trouvé un peu faible, exclusivement consacré à la lutte contre les Pie, les derniers tomes se montrent bien plus palpitants. (QUELQUES SPOLIERS)
On découvre la société des Outriliens, bien différente de celle des Six- Duchés. Chez eux, ce sont les femmes qui gouvernent et possèdent les terres. Ils placent l’honneur et la force avant tout. La mission de Devoir de tuer le dragon Glasfeu pour épouser la narcheska ne fait pas l’unanimité parmi eux, et les négociations sont houleuses. Finalement, ils sont autorisés à se rendre sur l’île, mais l’accomplissement de la mission ne risque-t-elle pas de raviver la guerre ? Qu’est-ce qui se cache vraiment derrière cette mission insensée ?
Tous les personnages se retrouvent donc sur Aslevjal ou se trouve Galsfeu. Vifiers, artiseurs, amis ou serviteurs du roi, outriliens de clans divers, autant de personnes variées qui ont des avis divergents sur la mission à accomplir. Si Umbre n’a aucune objection à tuer le dragon, les vifiers se montrent au contraire bien plus réticents. Fitz doit gérer les ravages de l’Art mal maîtriser et puissant de Lourd. Il se voit obligé de s’occuper de Leste, fils de son ancien mentor Burich, et gérer les retrouvailles délicates avec ce dernier.
Enfin un second dragon fait route vers Aslevaj…
Pour Fitz, c’est le face à face avec la Femme pâle, l’ennemi du Fou, celle qui, même à l’époque des pirates rouges, cherche à faire sombrer le royaume dans le chaos. Un combat final, dans le feu et le sang, les armes et la magie, assez captivant. Le prix à payer sera lourd (et non pas Lourd comme le personnage !).
Par son grand nombre de personnages rassemblés et une confrontation finale réussie, les tomes 11 et 12 (surtout le 12) font partis des meilleurs.