Critique initialement publiée sur mon blog : http://nebalestuncon.over-blog.com/2016/08/l-homme-qui-mit-fin-a-l-histoire-de-ken-liu.html


La chouette collection « Une Heure-Lumière » des Éditions du Bélial’ se poursuit avec deux nouveaux titres, L’Homme qui mit fin à l’histoire, de Ken Liu (dont on avait pu lire, dans la même maison, le très recommandable recueil La Ménagerie de papier), et Un pont sur la brume, de Kij Johnson. Les deux nouvelles ont été publiées en 2011, et la deuxième a remporté face à la première les prix Hugo et Nebula 2012 (tandis que le prix Sturgeon a été remporté par Le Choix, de Paul J. McAuley, précédent titre de la même collection) ; j’en déduis qu’elle doit être vraiment très, très bonne… parce que celle de Liu me fait l’effet d’un vrai chef-d’œuvre. À vrai dire, cela faisait longtemps que je n’avais pas lu une aussi bonne nouvelle de science-fiction – qui hisse sans peine son auteur, déjà très appréciable jusque-là, au rang des meilleurs nouvellistes contemporains du genre, tels Greg Egan ou Ted Chiang (ce dernier a d’ailleurs en partie inspiré la présente nouvelle puisque, de l’aveu de Ken Liu, sa forme « documentaire » s’inspire de « Aimer ce que l’on voit : un documentaire »).


C’est qu’il y a énormément de choses à dire, concernant ce texte fort et subtil à la fois, et je ne suis pas bien certain d’être à la hauteur… On va tenter. Mais croyez-moi sur parole : ça vaut vraiment le coup. Je sais que j’ai l’enthousiasme expansif, hein… Mais bon : franchement.


La novella traite d’un sujet terrible, et en lui-même d’une puissance certaine : les atrocités commises par l’Unité 731 – et tout autant le silence coupable et imprégné de mauvaise foi et d’aveuglement qui gangrène encore aujourd’hui la société japonaise à ce propos. L’Unité 731 a longtemps été inconnue ou peu s’en faut – tout particulièrement au Japon, où elle reste un tabou. Les choses ont cependant changé ces dernières années, et la réalité des faits devient de plus en plus incontestable… Vous en avez probablement entendu parler : pour faire simple, l’Unité 731 était une organisation militaire implantée à Pingfang, non loin d’Harbin, dans le Mandchoukouo (ainsi qu’avait été rebaptisée la Mandchourie, devenue alors un État fantoche censément dirigé par le dernier empereur chinois, Puyi, en fait sous contrôle japonais) et qui, tout au long de l’occupation japonaise (1932-1945), s’est livrée dans le plus grand secret à des expérimentations visant au développement d’armes chimiques. Des milliers de prisonniers y ont été torturés et massacrés afin de déterminer les effets de telle ou telle maladie et les moyens de l’inoculer pour en faire des armes (testées après coup sur les populations civiles des environs – faisant des dizaines de milliers de victimes supplémentaires…) ; mais il y eut aussi des tests de gaz, ou encore de chambres de décompression, l’étude à vif des effets du froid et des gelures, etc. Cela ne s’arrêtait pas là : censément pour former les médecins militaires japonais à la chirurgie de champ de bataille, on y a abondamment pratiqué la vivisection, par exemple ; et les femmes, comme partout ailleurs, étaient régulièrement livrées au viol, sans même forcément s’embarrasser de l’odieuse appellation de « femmes de réconfort »… L’Unité 731 est ainsi une des incarnations les plus terrifiantes de ce que l’homme peut commettre de pire, a fortiori quand le contexte militaire et idéologique vient tout justifier… et jusqu’à la science, en l’espèce.


Le sujet présente un risque à la hauteur de sa puissance – un double risque, en fait : se complaire dans l’horreur pure et verser dans le racolage, ou en faire un pur prétexte à une accusation d’ordre pamphlétaire. Mais Ken Liu gère tout cela au mieux – parce que, s’il sait choquer, il ne s’en tient pas là ; et s’il dénonce, ce n’est pas en s’aveuglant à son tour, et en aveuglant son lecteur, mais en prenant bien en considération tous les aspects d’une question infiniment plus complexe que ce que l’on pourrait croire de prime abord. Enfin, bien sûr, il use du thème dans une perspective science-fictive – qui n’a à son tour rien d’un prétexte, mais permet de mettre en lumière des considérations supplémentaires de la question, non moins fascinantes.


La nouvelle emprunte donc une forme de film documentaire, retraçant après quelques années l’extraordinaire découverte effectuée par un couple de chercheurs, et ses conséquences – scientifiques, philosophiques, politiques, juridiques…


Futur proche (éventuellement très proche). Akemi Kirino est une physicienne américaine d’origine japonaise ; elle a contribué à la découverte des particules dites de Bohm-Kirino – une application de la physique quantique que je serais bien en peine de véritablement comprendre et expliquer (et Ken Liu ne s’y attarde pas, on ne fait pas dans la « hard science » ici), mais consistant en gros en une association d’une particule fixe et d’une autre s’éloignant avec la lumière ; en jouant de leur intrication, il est dès lors possible de « voyager dans le temps », mais à des conditions précises : il s’agit en fait d’un voyage « de spectateur », ne permettant pas d’interagir avec l’époque visitée, simplement d’observer ; par ailleurs – et c’est là la trouvaille essentielle, le « novum » je suppose, qui fait emprunter à la science-fiction du texte des atours d’ordre philosophique, disons métaphysique (mais qui auront plus loin également des conséquences éthiques et épistémologiques) –, un tel voyage ne peut avoir lieu qu’une seule fois : le jeu des particules (avec je suppose quelque chose relevant du principe d’incertitude ?) « efface » en gros la scène une fois qu’elle a été revécue. D’où un souci considérable dans l’emploi de cette méthode dans la recherche historique, thème important de la novella : à l’instar de ce qui se pratique en archéologie (et surtout se pratiquait, mais il en reste des échos), l’obtention de la preuve implique son lot de destruction – ici, obtenir le témoignage efface littéralement la possibilité d’y revenir...


Akemi Kirino a épousé un autre chercheur, un historien cette fois, et sino-américain (comme l’auteur, donc), du nom d’Evan Wei ; sa spécialité est tout d’abord l’histoire du Japon, et plus particulièrement de la période Heian – autant dire « l’âge d’or » de la civilisation nippone. Mais un hasard va tout changer : avec son épouse, il assiste à la projection d’un film (bien réel) intitulé Philosophie d’un couteau, et qui porte sur les atrocités commises par l’Unité 731. Dont il n’avait absolument pas idée… Il faut dire que les États-Unis ont eu leur part dans la dissimulation de ces crimes de guerre (Douglas MacArthur a lui-même garanti l’impunité des criminels japonais en échange de l’obtention de leurs travaux, et ils n’ont donc pas été inquiétés lors des longs procès de Tokyo ; les États-Unis ont depuis toujours soutenu dans cette affaire le Japon, désormais son allié – a fortiori face à la Chine populaire !)… L’identité chinoise demeurant en Wei grossit encore le choc de cette découverte. Et quand, avec son épouse, il en vient à développer l’idée d’user des propriétés des particules Bohm-Kirino pour la recherche historique, son premier sujet d’étude est tout trouvé : il s’agit de faire la lumière sur les horreurs de l’Unité 731… De les rendre enfin incontestables.


Le problème est que la passion a ici sa part – empreinte d’un désir de justice d’autant plus difficile à soutenir que les événements ont eu lieu il y a bien longtemps, et qu’il n’y a plus de témoins (parmi les Japonais de l’Unité – leurs sujets d’expérience ont de toute façon été exterminés lors du démantèlement du centre de recherche de Pingfang, à la toute fin de la Seconde Guerre mondiale…). Mais, via cette méthode du voyage dans le temps, Wei produit de nouveaux témoins ; or, plutôt que d’envoyer dans le passé des historiens, dans une perspective purement scientifique, il fait le choix de réserver la possibilité du voyage à des descendants des victimes… Certainement pas les plus aptes à l’étude scientifique de la question (ne serait-ce que parce que ces personnes, des Chinois le plus souvent, ne comprennent pas le japonais, etc.). Approche « sentimentale » qui n’est pas pour rien dans les critiques qu’on lui adresse – d’autant que ces « voyages » passionnels effacent donc les scènes revécues, dès lors plus disponibles aux historiens à proprement parler… Le « voyage dans le temps » était une révolution de la science historique ; envisagé de la sorte, cependant, il produit un effet encore plus radical – et c’est bien en cela que Wei est « l’homme qui mit fin à l’histoire »…


Mais la polémique va bien au-delà. Car, des décennies après les faits, le contentieux demeure… Le Japon refuse de reconnaître ses crimes en l’espèce (c’est plus ou moins toujours le cas – des « excuses » d’ordre général ont bien été formulées, et l’empereur Akihito y a eu sa part, mais la réalité des faits précis reprochés à l’Unité 731 demeure largement occultée, a fortiori bien sûr par les nationalistes japonais, j’y reviendrai ; cela va cependant bien au-delà). Les accusations de la Chine « populaire » sont perçues comme intéressées et au fond purement politiques. Les États-Unis, globalement, se taisent – mais le soutien du Japon face à la Chine est dans sa nature et son idéologie… La découverte de cette application, très vite, implique dès lors des conséquences politiques (et même juridiques : on débat de la propriété dans le temps, au regard du droit public, et de ses répercussions en droit international !). Et si Evan Wei ne veut pas du soutien chinois, ces implications entachent néanmoins ses expériences…


Mais que veut-il, d’ailleurs – et tout particulièrement en réservant le voyage à des parties « intéressées », les descendants des victimes ? La recherche scientifique semble ici reléguée à un second plan, derrière un idéal de justice, abstrait par essence, mais qui, très concrètement, revient à identifier des coupables et éventuellement à exiger réparation… Ce dont le Japon ne veut toujours pas entendre parler. Ce en quoi je ne lui donnerais pas forcément tort, d’ailleurs : l’idée d’une « responsabilité collective » m’a toujours paru, au mieux inadaptée, au pire dangereuse et contre-productive – somme toute très peu juridique… Et faire peser le poids des exactions passées sur une population présente qui n'y a en rien pris part me paraît inacceptable.


Mais c’est l’occasion de mettre en lumière diverses formes d’un rapport pathologique au passé, qui ne manque pas d’imprégner la perception de l’histoire (et cela va comme de juste bien au-delà de ce seul cas précis – tous les pays, sans doute, sont ici autant de Japon). Associé à cette autre relation pathologique qui unit cette fois l’individu à sa nation, ce rapport peut avoir des conséquences diverses, et même opposées – mais pas moins néfastes en fin de compte. Il y a, d’une part, le vain désir d’expiation reporté sur un peuple entier (on connaît peut-être davantage, en Europe, cet effet sur le peuple allemand suite aux crimes contemporains des nazis – via des philosophes comme Habermas, sauf erreur) ; il y a d’autre part, et surtout, je tends à le croire, le négationnisme nationaliste : toute accusation entachant le passé de la nation est une insulte à la nation présente ; dès lors, les crimes reprochés à l’Unité 731 ne sauraient être que des affabulations politiquement motivées, et relevant de l’injure calomnieuse. Les nationalistes nippons, que ce soit par aveuglement ou mauvaise foi – avec leur cortège respectif de sentiments exacerbés, de passion par essence irrationnelle – nient en bloc : cela n’a jamais eu lieu, ce ne sont que des mensonges. Les aveux des membres de l’Unité 731, recueillis au fil des décennies, ne sont rien d’autre – consciemment ou pas : nombre d’entre eux, après tout, sont passés entre les mains des communistes chinois ; le « lavage de cerveau » est dès lors une certitude. Le réflexe de l’ignorance (« c’est du passé, n’en parlons plus ») est quant à lui fermement implanté, comme toujours ; mais tout autant le sentiment d’agression, au plus intime – voulant par exemple que les membres de l’Unité 731 aient déshonoré leur pays et se soient déshonorés eux-mêmes, non par leurs crimes allégués d’alors, mais par leurs déclarations injurieuses et antipatriotiques depuis… Forcément, dans ce contexte, les expériences menées par Evan Wei et Akemi Kirino ne sont certainement pas plus probantes que ces témoignages « classiques » déjà systématiquement réfutés : passionnelles d’emblée, elles ne reposent que sur des « illusions » (un mot malheureux de la physicienne, qu’elle a eu amplement le temps de regretter depuis…), et, étant impossibles à reproduire de toute façon, ne sauraient donc constituer des preuves scientifiques.


Et ici le propos adopte encore une autre dimension philosophique, en questionnant la science – et pas seulement la science historique : le problème de la preuve, sous cet aspect, a des implications autrement globales, de l’ordre d’une épistémologie générale. Ce n’est pas la moindre subtilité et le moindre intérêt de ce texte décidément très riche.


On comprend ainsi que l’expérience tourne en définitive à l’échec… En voulant rétablir la « vérité », Wei l’a rendue plus que jamais contestée, et par la suite invérifiable. Son approche ne résout rien, tant elle se heurte au mur des passions, et vient presque les justifier par son caractère « non scientifique », écho d’une vaine quête de justice qui s’accommode mal de la froideur concrète de l’étude universitaire…


Mais si les réponses déçoivent, les questions demeurent – habilement mises en scène par un Ken Liu dont on peut supposer qu’il n’était pas lui-même exempt de « passion » en rédigeant ce texte dédié à Iris Chang (historienne et journaliste sino-américaine, connue notamment pour Le Viol de Nankin, étude d’un autre fameux ensemble de crimes de guerre commis par les soldats Japonais durant la deuxième guerre sino-japonaise – celui qui est resté le plus ancré dans l’inconscient chinois –, et qui s’est suicidée par la suite), mais qui – et c’est là un atout indéniable de ce texte, et qui en fait un très grand texte – sait cependant laisser les portes ouvertes à des interprétations éventuellement différentes ; car il a un sujet complexe, qui, dès lors, ne peut bien évidemment – comme rien au monde sans doute – s’accommoder de ces « réponses simples », apanage des démagogues et des gourous. Lui est autrement fin, et compte généreusement sur la finesse des lecteurs, sans doute.


D’autant qu’au-delà, même si c’est au travers d’une pirouette relativement prévisible, et d’une pertinence éventuellement douteuse, il s’agit en fin de compte de questionner l’humanité et la monstruosité. On comprend vite que la deuxième est hors-concours : ce sont des hommes qui ont commis ces crimes – et en tant qu’hommes, non des brutes perverses aux motivations égoïstes : la plupart, sans doute, étaient persuadés de bien faire, d’œuvrer pour le plus grand bien… Dimension que l’on oublie bien trop souvent quand on traite de ces questions – mais qui, il est vrai, ne fait que compliquer encore davantage la problématique de la responsabilité, dépassant largement le seul champ concret des conséquences judiciaires pour figurer un caractère essentiel de l’humanité : blâmer vertueusement les monstres n’est pas seulement inutile, c’est aussi bien trop souvent préjudiciable – et trop facile.


L’affaire est complexe – et, par miracle, le traitement l’est tout autant, qui englobe une multiplicité de dimensions d’un abord intimidant, mais sans jamais imposer quoi que ce soit. La passion est là, mais sans jamais nuire à la réflexion. La froideur rationnelle des implications, pour autant, ne vient jamais passer outre à l’humanité des protagonistes – quels qu’ils soient. Et si le négationnisme nationaliste fait probablement figure d’adversaire dans le récit – attitude qui me convient il est vrai parfaitement, il y a peu de choses qui me dépassent et m’écœurent autant que le nationalisme et l’instrumentalisation de l’histoire –, l’approche opposée d’Evan Wei n’est pas présentée comme une solution si pertinente que cela, au fond… Et au milieu des crimes, mais tout autant des froides ratiocinations, ainsi que des manifestations outrées où le désir de justice pour le passé se mue insidieusement en haine de l’autre présent, l’humanité demeure, au premier plan – et s’il est un trait qui la caractérise avant tout autre, c’est très probablement sa faillibilité.


Je ne prétendrai pas que L’Homme qui mit fin à l’histoire brille par la forme. Si la construction sous forme d’un film documentaire est pertinente et efficace, le récit est d’autant plus sobre formellement – la plume est fonctionnelle, plutôt agréable par ailleurs, sans chichis en tout cas. Son à-propos est indéniable. Mais le fond, lui, est d’une luminosité fascinante. Ken Liu a réussi ici quelque chose de très fort, en construisant sur une base éminemment passionnelle, et porteuse de tant de dangers – le racolage et la simple indignation vertueuse n’étant pas les moindres –, une histoire dont la subtilité est à la mesure de sa complexité, et toujours humaine en même temps.


C’est là de la meilleure science-fiction – qui sait manier la science jusqu’à en exprimer une dimension étrangement poétique, et tout autant poser des questions difficiles avec la finesse du plus subtil philosophe, sans verser pour autant dans l’essai (ou a fortiori le pamphlet), mais en prenant toujours bien soin de raconter une histoire – passionnante –, mettant en scène des personnages dont l’humanité n’est pas qu’une caractéristique secondaire, fonction prétexte à un pur exposé intellectuel. C’est bien une excellente novella – un modèle du genre, comme je n’en avais pas lu depuis un bon moment.


Si Un pont sur la brume est encore meilleur, ma foi, on doit y atteindre des altitudes inenvisagées jusqu’alors… Je lis ça bientôt – et, d’ici-là, vous encourage à plonger dans cet Homme qui mit fin à l’histoire, d’une qualité et d’une intelligence qui n’appartiennent qu’aux meilleurs auteurs du genre.

Nébal
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le 21 août 2016

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