L'homme qui sauva le monde est un excellent livre de Patrick Baud, en ce sens que la succession d'anecdotes, de paradoxes, de maladies, d’événements relatés s'appuie sur des sources qui me paraissent raisonnablement fiables. Quelques maladresses scientifiques sont à noter, mais l'auteur n'est pas lui même ingénieur ou médecin, et on oubliera bien vite ces petits points de détail.
On prend ainsi plaisir à voguer entre les chapitres, à lire ou relire un paradoxe ou une anecdote.
(On notera toutefois une explication très vague du paradoxe des faux positifs ; on calcule en fait ici la VPP en partant de la sensibilité, cette valeur dépendant de la prévalence de la maladie, on arrive sur des grands échantillons à des résultats contre intuitifs mais qui auraient mérité plus de précision.)
Ce livre est très agréable à lire lorsque l'on ne veut pas se replonger dans une histoire ou lire des textes trop compliqués, ils donnent un bon bagage d'anecdotes à raconter et à explorer.