J’aime pas qu’on critique un de mes livres préférés.
Je pourrais sûrement comprendre ces critiques, les accepter, et qui sait, partager le point de vue de certaines. Seulement voilà, j’ai pas envie. Parce que pour moi, c’est un livre positif, optimiste, plein de promesses pour le lecteur. Alors, pourquoi aller chercher la p’tite bête et continuer à râler quand on vous raconte simplement et joliment l’histoire d’un homme qui voudrait être heureux ? C’est bien français…
Le livre m’a touchée. Parce que le héros est en vacances à Bali, dans un endroit paradisiaque, et qu’il n’a rien demandé. Tout va bien, il profite à fond de cette coupure avec son quotidien, avec un brin de curiosité envers ce pays, ses coutumes et ses habitants. Tout va bien, jusqu’à ce qu’on touche à son foutu petit orteil.
Fini la belle vie, la réalité apparaît brutalement. Face au sage qu’il rencontre, le héros ne se remet pas véritablement en question. Plus subtil que ça, il apprend à se connaître, il découvre et essaie de comprendre ces croyances qui modèlent son comportement et ses choix. Très vite, on se prend soi-même au jeu. On se compare, on transpose nos problèmes, nos peurs, nos envies. C’est à nous que le sage donne les conseils.
C’est pour ça que j’ai tant aimé ce livre. Il nous fait ouvrir les yeux sur ce que nous sommes. On découvre le pouvoir de nos croyances, propres à chacun, qui façonnent notre vie. Libre à nous de les accepter et les réguler pour trouver notre harmonie et accéder ensuite à ce qui pourrait être le bonheur.
Difficile de toucher tout le monde avec un sujet aussi délicat. Toutefois, l’intention est là, le message aussi.
Il suffit finalement de se rappeler les mots d’une petite dame d’une grande sagesse :
« La clé du bonheur n’existe pas, la porte est grande ouverte. » (Mère Teresa)