En une après-midi d’avril 1973, Robert Maitland roulant comme d’habitude à grande vitesse au volant de sa Jaguar en périphérie de Londres, fait une sortie de route, passe par-dessus le remblai pour venir atterrir en contrebas dans un terrain vague, sorte d’îlot triangulaire entre les voies convergentes de plusieurs autoroutes.
«À peine blessé après avoir frôlé la mort, Maitland demeura prostré sur le volant ; ses vêtements saupoudrés de morceaux de verre étincelaient comme un habit de lumière.»
Naufragé et blessé sur cette île de béton, il s’en retrouve prisonnier, Robinson du bitume. Malgré toutes ses tentatives, il n’arrive pas à attirer l’attention des voitures qui passent en flots incessants, pour avoir du secours. Rapidement diminué, affamé et fiévreux, il cherche à survivre, à affronter les conditions de «l’île» qu’il voudrait dominer comme si elle était vivante.
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