La réflexion autour de l’idée d’un éternel retour et de la légèreté de nos vies. Pour en parler, Kundera met en scène l’histoire du couple Tomas/Tereza. Partant de l’idée que nous vivons tous pour la première fois, comment savoir si ce que nous faisons est juste ? Ceci révèle la « légèreté », la futilité de nos existences. J’ai bien aimé la comparaison entre la vie et une esquisse qu’il fait au début du roman.
Deuxième chose : la dualité de l’âme et du corps. A travers le personnage de Tereza, c’est l’expérience de cette dualité qui est faite.
Je me suis plus attachée à ce couple-ci qu’à celui de Sabina/Franz. Sabina est également la maîtresse de Tomas. La 3e partie qui leur est intégralement consacrée notamment et la présence de ce lexique des mots incompris, m’a paru très longue. Dans ce lexique, c’est à travers différentes thématiques (exemple : la force, vivre dans la vérité, les cortèges, la patrie de Sabina, etc), que l’on s’aperçoit que ce couple ne partage finalement pas grand-chose, hormis une relation physique, et qu’il y a de multiples incompréhensions entre eux. On peut certainement dire que ce qui les caractérise c’est la légèreté de leur relation.
A l’inverse la relation de Tomas et Tereza apparait plus pesante. Leur amour est décrit de plusieurs façons. On voit par exemple la jalousie de Tereza envers les différentes femmes que côtoie Tomas, mais pourtant elle ne peut vivre sans lui. Et vice versa.
Le narrateur analyse des situations, revient sur certains évènements pour les analyser plus en profondeur. Par ailleurs, ce livre principalement à Prague, durant l’occupation russe, il en a été question, mais je m’attendais à ce que ce soit plus central dans le livre.
Conclusion, je pense que ce livre méritera une deuxième lecture de ma part.