"Le kitsch, c’est la station de correspondance entre l’être et l’oubli."

Un livre qui soulève des questions sur la linéarité de la vie de l'homme dans le monde, et le rapport qu'il doit avoir à l'amour (le livre raconte une histoire d'amour entre Tomas, époux infidèle par nature, et Teresa, deux Tchèques), à la religion, et à la mort. Kundera oppose deux notions fondamentales, la légèreté et la pesanteur, entre lesquelles les hommes cherchent un équilibre. L'homme vit dans un monde léger, trop léger (insoutenable) au regard du poids du destin et de l'unicité de la vie, auxquels on ne peut échapper.
Ce livre remet en question la place de l'homme, et pose la problématique de ce que Kundera appelle le "kitsch", création artificielle, négation de la "merde". Le kitsch constitue ainsi une sorte de voile entre le regard de l'homme et le monde réel : c'est ce qu'il veut voir, plutôt que ce qu'il voit. Ainsi, lors de la mort, on se rappelle du défunt non pas pour ce qu'il a été, mais pour son kitsch, ce dont on a envie de se rappeler.

Jicepicco
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le 20 oct. 2015

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