(Extrait d’« Inspiration » 2020) (Le nouveau livre du bonheur de Stephen King)

« Eh ! Oh ! Il en a dans le ciboulot, mon petit ! » clame Daddy-O.

« Je dirais même plus, eh oh, itchigo, il en a dans le ciboulot, mon petit ! » clame Mama-O

« Après tout, mon très cher distingué papa, et ma grande patronne des anses et des bêtises, maman, il est impératif que j’analyse les possibilités d’opter pour la meilleure des antres de savoir, afin que mon intellect périssable ; O MORT, O DESESPOIR, alea jacta est, les premiers seront les ubermensch ; ne se délite sur les circonvolutions de l’autel des sables mortels du grand sablier. En vrai, il faut que je trouve une université du haut de mes 12 ans. »

Le petit, kipetchie, reprend de la pizza et l’avale goulument. Il en fout partout, quel sagouin, mais derrière ses yeux miroitent de l’intelligence à l’état pur.

Les deux parents, grandes âmes au fond de leur cœur, se regardent mutuellement l’air de dire, on a de la chance…. Qu’est-ce qu’il en a dans le ciboulot, notre petit !

Mais tragédie ! (Tragédie disponible qu’en présidence républicaine.)

« Ah ah ah ! Dans ton sommeil, je tue tes parents, et te kidnappe, petit gamin qui en a dans le ciboulot ! »

« Ah ah ah ! Nous sommes les méchants psychopathes ! Je tue pour le plaisir, car à l’armée, on m’a appris à tuer ! C’est vrai ! Les républicains ne veulent pas que vous le sachiez, mais… la guerre, c’est pour apprendre les gens à tuer. »

Dans leurs yeux miroitaient de la cruauté à l’état pur, si ça, ça donne pas envie de grincer des dents et sortir les canines… et voter Joe Biden !

« Bienvenue à l’Institut, nous sommes les enfants Héros, nous remplaçons la bande des Niaisebusters pour l’instant. Nous sommes Jeunes, et nous nous comportons comme des adultes. »

« Ah d’accord… Donc, c’est autorisé les mentions de pipi dans la culotte et autres regards lubriques sur les jambes d’Helen Simms. »

« Ouais… Pourquoi pas, mais bon, fais attention quand même, l’épisode des égouts avec Bev n’est pas loin si on laisse tout passer. »

« Bonjour, petiot, tu en as dans le ciboulot ! Et au fait, tu es un blanc-bec toi ! »

« Oui, je suis blanc. »

« Moi, si t’as pas remarqué, je suis black. Mais je trouve ça dégueulasse de s’illustrer par la couleur de peau. Alors quel est ton nom ? »

« Luke. »

« Moi, c’est Kalisha. »

(A la fin du livre, même personne) : Tu utilises beaucoup de mots savants, même pour un blanc.

« Bienvenue à l’institut, mon petit – (en aparté) Wow ! Il en a dans le ciboulot ce petit ! – fais comme chez toi ! » clame le scientifique dont… le regard, la laideur, les dents devant, la gueule cassée, le rire d’âne, nous fait comprendre qu’il y miroite de la cruauté à l’état pur.

« Eh bah dis donc, je suis une pauvre hère sur le radeau de la destinée, comme dirait Shakespeare, « Qu’en est-il de mon cheval ? » Je sais où je suis, je sais qui vous êtes, et je sais ce que vous manigancez ! Vous êtes la mauvaise organisation gouvernementale, gérée par les politiciens (je donne un exemple au pif, mais Trump pourrait être un de ces politiciens) et les scientifiques véreux (les mauvais, pas les bons), qui font des tests sur les enfants surdoués, pour les rendre plus forts, mais en les rendant plus forts, vous faites en sorte de vous mettre en danger… Et comme il faut une facilité scénaristique, pour que je m’échappe d’ici… On va dire que vous ne savez pas gérer nos pouvoirs même en travaillant dessus depuis le début de la guerre froide, et résultat, je pourrai m’enfuir comme ça… en passant sous un grillage. Et hop ! Ni vu, ni connu, je m’enfuie comme en 1945, à l’époque des gardes et des tours de guet. »

« Diablerie ! Il a compris tout le scénario, comme le spectateur, en moins de 100 pages ! C’est comme si l’auteur parlait à travers de sa bouche ! On ne m’a pas menti, le BNDF de ce gamin indique en lettres magiques : IL EN A DANS LE CIBOULOT CE PETIOT ! »

Le petit, vaillant, fort, et intelligent, s’enfuit comme une gazelle. Dans son regard, miroite l’espoir de clamer à d’autres personnes à quel point, il est très intelligent.

« Bonjour, je suis Tim… Je veux bien travailler en tant que veilleur de nuit. »

« Oh, bonjour, je m’appelle Wendy, je suis la fille canon, il en faut bien une, et franchement, je sais pas si vous le sentez, mais l’auteur de ce livre veut qu’on sort ensemble. Et honnêtement, vous êtes pas si mal vous, donc, ça peut se faire. »

« C’est gentil ça, j’espère qu’on pourra vivre une bonne aventure tous les deux, des amoureux dans la police, et qui recherchent avant tout à se distinguer par… »

« Oh regardez ! Ce gamin en a dans le ciboulot ! »

« Misère, je tombe de fatigue, mon être tout entier se morfond de sa tranquillité autrefois si naturelle. Maintenant, voyez comme je suis las de la vie. O que je trépasse si je faiblis, j’ai un message à remettre ! »

« Tout le monde ! Vite ! Regardez-le ! Il en a dans le ciboulot ! »

« Oh oui, il en a dans le ciboulot ce petit ! » confirme Tim. Et c’est vrai qu’il en avait dans le ciboulot ce petiot.

« C’est bien vrai, je surenchéris, oh que oui, il est sacrément intelligent ce petiot ! » confirme Wendy.

« Aidez-moi ! Aimez-moi ! J’ai besoin de renfort ! J’ai besoin d’un groupe d’amis super forts ! J’en appelle à la puissance de l’amitié, les NIAISEBUSTERS !!! »

« Je me joins à ta mission, Petiot Ciboulot ! » Celle qui venait de parler n’avait que deux dents dans son sourire, mais c’était la clocharde du village. Grâce à sa maîtrise des flingues, elle peut dégommer n’importe qui avec la puissance de n’importe quel commando, heureusement pour elle, les méchants vont envoyer un commando. Capable de déjouer le commando d’Afghanistan grâce à sa capacité Discrétion (seulement active quand elle se bat contre un commando.), capacité qui oublie momentanément qu’elle pue comme n’importe quelle clocharde.

« Et moi ! Mon fusil est vôtre ! » Et voilà que s’avance le grand somalien (qu’est-ce qu’il fout là ?), (qu’il est beau ! Qu’il est musclé !)

« Arhhh ! Tssss ! Chiiitt ! » venait de le maudire, en trente langues démoniaques, le gérant de l’hôtel, et suppôt diabolique car il qualifie le somalien d’enturbanné. HONTE A LUI. Et pourtant, qu’il est beau, qu’il est fort, comme Jérôme ! « Les NIAISEBUSTERS ! Ils se réunissent ! Arhhhh ! Je fonds !!!! »

« On est dans le Sud ici ! On ne se laissera pas faire ! » clame le gros plein de soupe, grand spécialiste des armes, vétéran de toutes les guerres au monde. Capable aussi de déjouer le commando d’Afghanistan, en se glissant derrière eux, car ils n’ont pas d’oreilles à force d’entendre des obus de trop près.

« Je suis le Shérif, et je suis black, donc, je suis gentil. » Mais ça, c’est parlé !

« Et nous trois, nous sommes les adjoints qu’on oubliera très facilement. » Ils sont là surtout pour augmenter le nombre de victimes. On est pas dans Sleeping Beauties, ni dans Tommyknockers ou Bazaar, mais faisons semblant, ok ?

« C’est parti les amis ! L’équipe est remplie à ras bord. Nous pouvons arrêter le commando ! »

« A l’assaut ! »

« Chargez !!!! »

« STOPPPP !!! »

Voici venir l’auteur de ce livre et il est vraiment pas content, il vient entouré de son équipe d’éditeur la plus performante au monde, capable de rectifier toutes les erreurs scénaristiques et rendre ce livre, Best-seller parmi les best-seller. Je présente, de droite à gauche, Tabitha, le soleil parmi les étoiles, aussi moche qu’un trou, mais fière de toujours figurer derrière son mari écrivain plutôt que derrière sa propre bibliographie. Joe Hill, fière représentant des prochains livres à bonheur, l’homme feu et Locke and Key va eux aussi réunir les prochaines équipes de Niaisebuster au monde ! Owen, le dernier de la famille, et dernier en tout. Et voilà venir, la fine équipe… Church Verrill, Katie Monaghan, Nan Graham, Marsha DeFilippo, Julie Engley, Barbara MacIntyre

« STOOOPPP !! Mon équipe de correction doit vérifier que tout va bien avec mon récit. A vous, les gars. »

Ils scrutent l’horizon d’un air timide, regardent dans les coins, derrière les vitrines de magasin. Et confirment.

« Oui, ce récit est potable. Un commando d’élite contre la police de la ville et deux clodos. »

« C’est bien, ce que je me disais mais je voulais au cas où confirmer, si l’histoire est vraiment potable ou pas. S’il est possible d’y voir une incohérence qu’un lecteur lambda pourrait repérer. Ce genre de choses… »

« Pas de soucis, mon chéri, mais tu avais raison, il y avait quand même une incohérence… »

« Ah bon ? »

« Oui, le commando a quand même des chances de tuer au moins une personne dans l’équipe des gentils. »

« Tu as raison, je vais choisir au hasard, parmi les personnages secondaires. »

« Je suis Rand Holsten, et je confirme les droits cinéma de ce livre, elle pourrait faire un bon exutoire pour les petites gens. Un bon moment catharsis. Les gentils contre les méchants. »

Et là le public test clame de toutes ses forces : « Qu’on les tue ! Qu’on les tue ! Pourituri te Salutant Stephen King ! »

« Bon, vous pouvez reprendre le récit… On a trouvé un accord. »

Et l’équipe derrière les coulisses du bonheur, de reprendre sa place, cachée derrière les grosses cordes de marin de l’école des facilités scénaristiques.

« A l’assaut ! »

Le soir venu, la bataille eut lieu… Les personnages secondaires moururent. Les personnages principaux survécurent. Le commando se fit démonter comme on s’attend à ce qu’un commando se fasse démonter par une clodo et un gros plein de soupe.

Mais là, c’est l’heure de la vengeance BIS. Le public veut du sang. Stephen King veut du sang de républicains. C’est la guerre. Le petiot se soulève et annonce la suite.

« C’est l’heure de la vengeance les amis ! Chargeons l’Institut !!! »

Et tous le suivirent comme un seul cerveau.

« Ah ah ! Une révolte parmi les enfants ? Qu’on empoisonne les gamins de l’Institut ! Vous ! Occupez-vous en ! »

« Bien, chef, je peux les empoisonner à travers les conduits d’aération tout de suite. C’est vous qui voyez. »

« Ils ont réussi comme par magie à utiliser leurs pouvoirs contre nous. (COMMENT EST-CE POSSIBLE ? -Rhétorique) Mais attention ! Cette fois-ci, c’est la dernière fois qu’ils vont m’avoir » clame le responsable de la sécurité, le grand chef derrière les pauvres grillages non électrifiés, et aucune seconde mesure de sécurité contre la première.

« Chef, je peux toujours les empoisonner. J’attends votre signal. »

« Ces gamins ne passeront pas ! J’ai invalidé leur carte. Ah ah ! Que peut des gamins télékinétiques et télépathes contre une porte ? Et quand les autres, les Niaisebusters viendront ici, je m’emparerai de leur clé USB, celle qui détient des informations qui ne font ni chaud, ni froid à l’Institut, car… Eh ben, on a des passeports, on peut se casser tranquillement, et puis, à la fin du livre, elle aura servi à rien. »

Grâce à un pouvoir magique qu’on peut débloquer seulement à la page 520. Les gamins trouvent un nouveau moyen pour déjouer les plans diaboliques.

« Monsieur, je peux encore les empoisonner avec de la Javel. »

« Faites-le ! Bon sang ! Un peu plus et… »

Les gamins font exploser la porte. L’Institut s’envole, et tourne sur lui-même, puis écrase un autre bâtiment. Et puis voilà. Tous les gamins sont morts. Tous les méchants sont morts.

Le responsable de la sécurité est estomaqué ! Alors, c’est ça, pense-t-il, le pouvoir Facilité Scénaristique ? Qu’il est puissant ! Et qu’est ce qu’il est intelligent ce petiot !

« Haut-les mains, responsable de la sécurité, les Gentils sont arrivés et vous ne pouvez plus rien faire. »

« Oh putain ! Vous êtes trop fort ! Vous êtes trop intelligents ! C’est donc ça, la puissance des gentils ? Je pensais que ce n’était qu’un mythe, une invention de gauchiste attardée, mais en vrai, ça résout tous les problèmes du monde ! »

« Eh oui, mais malheureusement, j’ai étudié la géopolitique, et parfois, la vie n’est pas aussi facile que ça. Il y a des gens, au bon fond, qui peuvent résoudre tous les problèmes au monde mais… Voilà venir le vilain, il les empêche à chaque fois de réussir, à chaque fois qu’ils ont la possibilité de faire un truc bon dans la société, les méchants arrivent, et tout revient à zéro. Mais pourquoi ? Pourquoi le monde ne peut-il pas suivre une seule idée, une seule tête, un seul groupe. Et surtout, le bon groupe ! »

« Alors là, mes chers personnages… » vient s’inviter gentiment Stephen King, « Je ne comprends pas pourquoi ! Je vous explique l’injustice, je vote Clinton, et là, elle n’est pas présidente. C’est sûr, ça sent la tricherie, ça sent les Russes à plein nez, non mais… Regardez le dossier Mueller, il explique tout. Et puis, je tiens à le dire, et à le répéter, mais… Je suis sur Twitter le président, et puis, il me dégage, quelle injustice ! »

« C’est un gros con de toutes façons ! » répondit Annie en tapant dans la main levée de Kalisha. (Actuel punchline de ce livre)

Siegfried ignora cette intervention.

« C’est sûr, il est aidé par l’Institut, il ne pouvait pas devenir président. Il était aidé par des sadiques, et des salauds. » (Actuelle insinuation de ce livre)

Ainsi se termine cette incroyable histoire… Avec la rencontre d’un subalterne de l’Institut… et une baston verbale de collège.

« Nous embauchons des enfants pour sauver le monde. »

« Ce n’est pas bien de tuer des enfants. »

« Mais on sauve des gens en prédisant le futur qui pourrait arriver, et en l’arrêtant. »

« C’est pas bien de vouloir prédire le futur car on sait pas ce qui peut arriver demain. »

« Bon, je m’en fous, on va continuer à le faire. Et puis voilà. »

« Ouais, mais c’est pas bien de le faire. »

« Non, mais vous savez, j’étais pas obligé de venir, ça sert strictement à rien de venir détailler une histoire qui se résume à (gamin pouvoirs, fins politiciennes) alors vous pouvez continuer à me traiter comme un imbécile mais ça sert à rien. Je me casse. »

Et voilà… Il se casse. Le dernier méchant disparaît, et les héros peuvent respirer l’air des gentils. Hummmmmmmmm….

Tim ne pensait pas qu’Evans puisse apprécier cette ironie mais Sigsby sans doute… à condition qu’elle laisse un peu de place mentale à cette idée : une opération qui avait duré pendant des dizaines d’années anéantie par cette chose qu’ils jugeaient accessoire : LA FORMIDABLE INTELLIGENCE D’UN PETIT GARCON.

Ce gamin est si intelligent… Comment lui faire claquer son bec… OH ! Je sais ! Vite, j’appelle ma carte Joker, le grand et mésestimé, Trevor Yount !

Trevor Yount : « Pourquoi est-ce que cette mystérieuse organisation n’utilise pas des tueurs professionnels ? ça ne serait pas plus simple ? » (Actuelle phrase de ce livre)

« Non mais… Ce n’est pas si simple. »

« Bon alors, tirez-vous. »

« Mais… On trouve pas des facilités scénaristiques à tous les coins de rue ! »

« Une nouvelle fois, mon vieux, tirez-vous. Ça vous regarde pas ce qu’on dit. »

« Ben Laden, c’était dur ! Et puis… Jeffrey Epstein, par contre. »

« Toi, tu emportes ta grande gueule loin d’ici ou je te la claque. »

Et voilà comment ce bouquin n’a jamais vu le…

Diegressif
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le 3 janv. 2023

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