— Cote de popularité : rattrapée !
— Que ? Quoi ?
— Écoute-moi, Potère, Pot-de-Fleur ou je n'sais pas quoi ! Le deuxième tome est moins puissant que le premier et tu sais ce que ça veut dire ?
— Que c'est frites pour tout le monde ?
— Bon… Pas-d'Heure, Pote-Air ou je n'sais quoi ! Ça veut dire qu'à partir de maintenant, c'est le déclin de la série ! La fin des Barti et la GLOIRE EST DE RETOUR ENTRE NOS MAINS !
— …
— …
— Je crois que mon fils Severus-Albus-Dragow-Hermi/ON Pô-taire t'as pissé dessus, Ron.
— Pour la scène épique, on repassera.
AhAH ! Je vous ai pris sur le fait vous deux !
— COURS, ROOOON ! SANS TE RETOURNER ! Hey ! Mais… attends-mooooi !
Mon éditeur de texte est un squat pour hippies maintenant, incroyable...
Bonjour et bonsoir à toi cher Lecteur du Futur !
Aujourd'hui, on va causer du deuxième tome de la trilogie Bartiméus.
Les tomes entre le premier et le dernier sont toujours des grosses passerelles qui sont très fragiles pour une saga (comme des toiles d'araignée sans araignée), c'est un peu la colonne vertébrale de notre corps, si elle est incohérente, inintéressante — chiante, en fait — eh bien, très peu de personnes continueront le cycle jusqu'à la fin.
En y pensant, c'est cette maitrise qui a fait le succès de notre cher sorcier binoclard, chaque tome apportait des réponses plus pertinentes et en posait d'autres encore plus intéressantes. Du gros calibre cette Rowling, si je puis m'exprimer ainsi.
Viens donc notre cas : L'œil du Golem.
Hum…
— Barti, un truc à ajouter ?
— T'es moche.
— Merci.
Hum… Si ! En fait, ce tome est vraiment réussi, mais, mais, mais !
Je ne sais vraiment pas ce qui manque, pourtant l'histoire est intéressante, les enjeux et objectifs bien explosifs (c'est le bon terme puisque l'implosion du corps humain est naturelle dans ce tome, bon appétit), les personnages attach…
Ah si ! Je pense que le problème est du côté des personnages :
Trop de persos inutiles qui vont juste crever lamentablement — comme des étrons, en somme.
N'empêche qu'il y a de très bonnes idées qui ressortent de tout ça !
Un sage à un jour di…
— Que l'amour, c'est bien ; mais un steak ayant ses règles, c'est mieux.
— Régis. Retourne faire la vaisselle, t'es juste bon pour ça.
— J'ai fait tomber les placards, on a plus de couvert.
— Tu as QUOI ? Mais ! Mais ! Oh… Tu sais quoi ? Va te rouler dans l'herbe et prie pour ne pas déclencher d'avalanche.
Donc un sage à un jour dit :
PS squatteur : Il faut savoir que les citations ne m'appartiennent souvent pas et comme je ne les note presque jamais, alors c'est souvent une version remixée de mes souvenirs que tu lis.
« Connais ton histoire, car celle-ci se répète ; grâce à cette histoire, tu pourras encore renaître »
Cela nous concerne aussi, que cela soit toi ou moi.
L'histoire se répète, qu'on le veuille ou non. Chacun s'inspire des autres pour se construire, chacun copie les autres pour grandir. Ce qui résulte inéluctablement (quel beau mot ; orgasme littéraire) aux mêmes gloires, mais aussi aux mêmes erreurs.
Eh bien oui ! Ta petite sœur, ou ton petit frère ou je n'sais qui… te voit faire une connerie et a moins d'expérience que toi, ne va pas se dire :
« Tiens, ce qu'il fait n'est pas très conforme au regard de l'éthique, des mœurs et de notre bon comportement en société »
NON ! Il va seulement se dire :
« Trop bien ! Moi aussi, je vais essayer ! »
C'est pour ça que c'est si important d'avoir des exemples à suivre, des modèles qui nous permettent de leur ressembler.
Parce que si t'as comme modèle Justin Bibi, déjà : Est-ce que tu as réfléchi à l'objectif de mes critiques ? Et ensuite RDV dans deux ans quand tu vas te dire : « J'étais con. »
— Moi, j'aime bien la mèche rebelle de Justin !
— Toi, tu n'es pas un exemple… Même le bon sens a eu peur de toi, un jour.
(Parenthèse à part : je sais très bien que tu n'adores pas Justin ; le pauvre est plus à plaindre qu'à blâmer)
Critique disponible sur le site : http://irm-fimento.com/bartimeus-oeil-du-golem-jonathan-stroud/