Voilà deux ans qu'on m'exhortait à découvrir ce livre tant il valait, paraissait-il, la peine d'être lu.
Sur la toile, une quantité de lecteurs ne tarissent pas d'éloges à propos de "L'ombre du vent" : ils vantent ce roman comme étant « une merveille », « un vrai bijou », « un livre grandiose », « le nouveau chef d'œuvre de la littérature espagnole ».
Portée par ce vent d'optimisme, j'ai donc entamé cette brique de 630 pages avec curiosité et empressement.
Mais voilà... Je me range parmi les détracteurs :
Mauvaise traduction? L'écriture m'a paru sans relief, scolaire. J'y ai observé une foison d'adjectifs imprécis et inadéquats, tout juste capables d'encombrer le récit ; des comparaisons parasites ; des phrases longues dénuées de sensibilité. -Un style rococo indigeste.-
Quant à l'univers, impalpable, il m'a ennuyée.
Cette histoire n'en finissait pas, alors le livre m'est tombé des mains.
Totalement hermétique à cette fiction, je ne parviens pas à saisir ce qui, dans ce livre, séduit la foule. Vraiment pas.