Alors qu’ils sont poursuivis, un membre des Fiers de Hâche meurt malencontreusement. Mais il reste un espoir... à Waldorg. Et en attendant la résurrection de leur ami, la troupe traîne dans une taverne où une étrange femme les accoste. Elle leur propose une quête alors qu’ils étaient sur le point de voter la dissolution du groupe.
Ils acceptent une ultime mission.
Mais bien entendu, rien ne se passe comme prévu. Sinon, ça ne serait pas Naheulbeuk.
Pour arriver à cette partie où l’un des personnages claque, ce qui déclenche toute l’histoire, il faut se taper 200 pages sur les 430 à peine. Autant dire que la première partie du livre n’est que du remplissage plus ou moins intéressant et soporifique.
Pour le plus intéressant... Zangdar qui cherche un moyen de mieux maîtriser ces sortilèges et qui aura une répercussion sur l’histoire à venir.
L’humour est encore une fois omniprésent. Il reste ponctuel et c’est ce qui m’aura permis de tenir la rampe sur ces 200 pages où je ne voyais aucun intérêt, surtout lorsqu’il s’agissait de répéter ce qui avait été dit dans les précédents volumes.
À plusieurs reprises, l’auteur ira jusqu’à faire des références non dissimulées à Astérix ou encore Retour vers le Futur, tout pour le fun.
Pour le reste, ça tourne en rond. Rien de bien nouveau sauf si on prend plaisir à voir cette bande de bras cassés passer son temps à se chamailler. Mais on n’apprend rien, ni sur les héros ni sur l’univers, ça stagne.
Arrivé à cette partie décrite sur la quatrième de couverture, tout s’emballe enfin. Il n’y a pas de suspense, juste des petites choses dont on se doute et qui font tout l’humour de cette histoire. Sur la dernière moitié du livre, il n’y a pas de temps mort. Ça court partout, ça tape, ça cogne, ça fait n’importe quoi jusqu’à devenir haletant, voire épique. Le rythme de lecture s’emballe, on ne parvient pas à décrocher.
Malgré cela, je n’oublie pas cette première partie qui m’aura donné tant de mal. J’ai vraiment traîné, me demandant même si je n’allais pas refermer ce bouquin et en prendre un autre.
D’autant plus que c’est imprimé assez petit, ce qui me forçait et fatiguait les yeux. Rien pour aider.
Mais bon, aller, la dernière partie vaut le coup et comme il n’y a pas grand-chose sur la première moitié de l’histoire, on peut peut-être la zapper pour entrer directement dans le vif du sujet.