Ursula K. Le Guin, avec ce troisième tome, tisse une fable humaniste et écologique (il est d’ailleurs peu surprenant que le studio Ghibli s’y soit intéressé en en faisant une adaptation certes très libre mais de très bonne tenue). En voulant s’élever au-delà de sa condition humaine par peur de la mort, un mystérieux mage perturbe l’équilibre du monde de Terremer. L’occasion d’une nouvelle quête pour Ged, cette fois-ci accompagné du jeune Arren. Sur de telles thématiques, comme le sens de la vie et de la mort, l’auteure aurait pu sombrer dans de la philosophie de comptoir mais son écriture est d’un bien trop haut niveau pour cela.