On l’avait espéré depuis des années, la sortie d’un nouveau roman de Suzanne Collins et surtout un Hunger Games ! Quel événement sans compter qu’un film est dores et déjà prévu. Alors même si on aurait aimé un roman centré sur un autre personnage que l’homme qu’on a le plus détesté de cette saga, l’envie est trop grande et impossible de résister de nous lancer dans notre lecture ! Et le pire de tout c’est qu’au début du roman, on apprend à aimer Coriolanus ! On en arrive à se dégoûter de l’aimer même autant, on changera finalement d’avis au fur et à mesure de notre lecture. Coriolanus ne cherche qu’une chose : la gloire !
L’histoire commence lorsque les jeux vont avoir lieu. Cette année, il y a du changement et ce sont les lycéens qui deviennent les Mentors des désignés de la Moisson. Coriolanus espère avoir une personne des premiers districts alors que finalement il devient celui de Lucy Gray une fille du District 12. La vie n’a pas épargné la famille Snow, ils ont perdus leur suprématie, ils n’ont plus d’argent et ils sont sur le point de perdre leur appartement. Il veut alors à tout prix gagner ces Hunger Games. Il fait des choix étonnants et accueille sa candidate dès son arrivée au Capitole. Ce choix le fait remarquer ainsi que ses propositions par rapport aux changements qui seraient bons de faire pour les jeux. D’ailleurs, c’est pour cela que les paris sont ouverts et que les “cadeaux” sont possibles. Il a une forte influence grâce à ses bonnes idées.
J’ai beaucoup aimé le personnage de Lucy Gray, cette jeune fille qui est à la fois forte et vulnérable. Grâce à Coriolanus, elle arrive à se convaincre qu’elle a une chance de gagner. J’ai aimé le découpage du roman, on aurait pu croire que tout se passerait dans l’arène et finalement ce n’est pas le cas. On espère un “happy end” et ce n’est pas non plus le cas. En soit, le roman est vraiment parfait ! Bien construit, bien écrit, il nous fait évoluer dans l’histoire des jeux, leur évolution, mais aussi du personnage qui a une place importante dans la saga et le méchant parfait. J’ai aimé la progression du personnage, on a des fois des doutes sur le fait qu’il n’était pas si méchant jusqu’aux dernières pages du roman où l’on se dit que finalement son ambition dicte sa vie.
En résumé, Hunger Games : La Ballade du serpent et l’oiseau chanteur est encore un excellent roman même si on regrette Katniss qui faisait beaucoup à la saga. J’ai trouvé finalement intérressant de s’intéresser à l’histoire de l’homme que l’on a tous détesté et de comprendre comment il en est arrivé là ! Comme quoi un méchant est un méchant et le restera toute sa vie ! Maintenant, j’ai bien hâte de voir ce nouveau roman en film, vivement ! En espérant, avoir le droit à un autre roman bien avant le temps que l’on a attendu pour avoir ce dernier.