Ayant adoré la trilogie, je dois dire que j'y allais un peu à reculons avec ce "prequel" dont on nous annonçait qu'il était consacré à l'adolescence du futur président Snow. Je ne voyais pas trop l'intérêt d'un livre dont le héros était un personnage aussi négatif. Or, et c'est là tout le talent de Suzanne Collins, dans le début de ce 4ème opus, elle nous dépeint un Coriolanus Snow plutôt sympathique pour lequel on ne peut qu'avoir de la compassion. Ce n'est que dans les dernières pages que Coriolanus se révèlera sous son vrai jour et que l'on comprendra comment il a pu devenir l'infâme président Snow de la trilogie. Je ne saurais trop conseiller à ceux qui, comme moi, étaient réticents à lire ce livre, à le lire même s'il va leur laisser un goût amer dans la bouche.