Un plaisir !
On m'en avait beaucoup parlé de cette série qui mixait plusieurs influences des 80s... et on ne m'avait pas menti ! C'est bien simple, j'ai maté les 8 episodes d'une seule traite un dimanche aprèm...
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le 5 sept. 2016
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8
Pour ce quatrième tome du découpage foireux (et mercantile) de la version française en poche, on en apprend plus sur les destinées des différents personnages, avec en parallèle le développement des Seanchans, ce peuple au delà des mers venu asservir les femmes capables de canaliser pour les ramener dans leur contrée.
Comme dans le second volume par rapport au premier, on assistera à des retrouvailles par rapport au troisième, parfois brèves, parfois amères, souvent décisives. La Roue tisse son dessin toujours plus complexe, avec des pièces du puzzle qui s'emboitent enfin, alors que d'autres apparaissent, pour nouer et dénouer une histoire simple de prime abord mais aux ramifications nombreuses et subtiles.
L'auteur donne dans le dernier tiers un souffle epique à son epopée, enfin dirais je, avec notamment la bataille où Cor et Bannière sont utilisés, mais aussi la délivrance d'Egwene ou la récupération dudit Cor qui précèdent. Les différentes factions se rejoignent, les pages se tournent de plus en plus vite, on est pris dans l'action et les evènements, bref le vrai souffle epique de la Fantasy la plus typique qui me fait vibrer.
Les persos continuent à etre approfondis avec la perfide Liandrin, l'agaçant mais courageux Mat, le mutique Perrin, le borné mais valeureux Ingtar, le sympathique Hurin, l'insouciante Elayne, l'attachante Egwene, la pragmatique Vérine, le puant Fain, une Nynaeve forte et une Min tiraillée... sans oublier bien sur notre Dragon Réincarné, ce pauvre Rand qui fait tout pour echapper à sa destinée sans pouvoir se dépêtrer de ses mailles. Il y a pléthore de caractères, mais certains se font très discrets dans certains tomes (Moiraine, Séléné et les Enfants de lumière ici), alors que d'autres montent en puissance, un bel equilibre ma foi bien géré.
Les décors varient, des lieux sont découverts (le stedding de Tofsu, très enchanteur), d'autres sont plus détaillés (Tar Valon), un jonglage d'espaces bien maitrisé là aussi.
Il y a parfois des moments plus calmes et quelques petites longueurs, mais dans l'ensemble c'est prenant et addictif, et je ne vois pas pourquoi ça ne serait pas le cas pour la suite, avec toutes les questions supplémentaires qui se posent après cette bataille de haute volée et ces chemins encore une fois divergents entre plusieurs de nos héros.
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Créée
le 5 mai 2020
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le 5 sept. 2016
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Franchement l'idée de base mélangeant Battle royale, Hunger games, chasse à l'homme, jeux sadiques et débauche désespérée etait bonne dans ce Tokyo alternatif dont on ne sait rien au début. Et si ça...
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