La bête se fait la belle...
Diaboliser un animal pour mieux le pourchasser est un thème récurrent de la littérature. Kenneth Cook n’a rien inventé. Il a simplement replacé son histoire dans le bush australien, région...
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le 26 juin 2017
Diaboliser un animal pour mieux le pourchasser est un thème récurrent de la littérature. Kenneth Cook n’a rien inventé. Il a simplement replacé son histoire dans le bush australien, région particulièrement hostile, s’il en est.
C’est une longue partie de chasse qui tourne peu à peu au massacre. On tire sur les cochons, à pieds, à cheval, en jeep et même en avion. Sans en avoir tenu une comptabilité exhaustive, on peut estimer à plus de 200 les bêtes abattues en 250 pages. Sans état d’âme : « Ces bestioles sont pires qu’une maladie » Jusqu’à l’ultime ? Celle qui terrorise les fermiers locaux depuis des semaines ? A lire…
Contrairement à ce qui a été écrit ça et là, ce n’est pas du tout un thriller écologique. Bien au contraire. Et il est tout de même assez curieux, voire navrant, de constater que l’Australien du bush se croit légitimement autorisé à considérer toute espèce vivante, dans son entourage, comme nuisible et donc à l’abattre.
Surtout que dans ce genre de récit je ne suis jamais tout à fait convaincu que la bête se trouve précisément être celle qu’on croit…
Mais soyons de bonne composition. C’est une histoire, une aventure, un roman sans prétention. C'est du Kenneth Cook ! A défaut d’être bien écrit, c’est bien raconté, c’est enlevé et ça ce lit d’une traite.
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le 26 juin 2017
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