Déçu de Zola, déçu par cet égo déplacé, ce m’as-tu vu de littéraire ce voulant psychologue. Malheureusement le livre est assez mal écrit (pour du Zola évidemment), notamment au début. La trame principale est d’un intérêt moindre et la psychologie des personnages est, honnêtement, assez grotesque ! A trop vouloir en faire, Zola montre justement qu’il est un piètre psychologue, sociologue peut être, psychologue, non. Naïf et égocentrique à la fois donc (Suis-j'en train de l'être par la présente ??). Un livre terminé par principe, qui clos mon expérience Zola (et le "cycle Gervaise") sur un gout amère. Dommage. Il souffrait surement de la comparaison avec La vie de Maupassant, lu récemment, qui est, à mon avis, bien meilleur tant au point de vu social que psychologique tout en ayant l’avantage d’être bien plus concis, moins loquace et beaucoup moins pompeux.
Disclaimer: Cette critique est sévère et la note peut paraître ridiculement faible au vu de l'acabit de l'oeuvre dont-il est question, qui d'après les standards d'appréciations d'une oeuvre littéraire, est loin d'être mauvaise. Mais de la part de Zola, j'estime avoir le droit d'en attendre beaucoup surtout que le messieurs est très (trop?) estimé par nos pairs. J'ai tendance à penser que, sous certains angles, Zola est souvent très superficiel et faussement profond, là où d'autres, en peu de mots, sont souvent bien plus fins. Encore une fois, je penses ici, à titres d'exemples, à Maupassant ou Stendhal. Ou bien, je suis peut être passé à coté de l'oeuvre, tout simplement.