La cabane au bout de l'ennui

Bonjour.

Encore un roman traduit de l'américain moderne. Il y en a de très bons.

Ici, nous avons affaire à un "produit" type de marketing.

La forme et le style détaillé à l'outrance rappellent plus un scénario pour série TV. Ce qui n'est déjà pas un compliment de ma part, mais confirme au contraire mon impression de "produit" calibré par un marketing de masse.

On assiste à un cocktail d'aventure (cabane au bord d'un lac), d'horreur (abattage en série des protagonistes), tout en sacrifiant à la biendisance sociale et à la mode (un couple d'homosexuels a adopté une petite fille... au bec de lièvre), franchement teinté de croyances sectaires de fin du monde avec un "être de lumière" à la clé...

Croulant sous cet amas de poncifs, on s'ennuie ferme en attendant la fin des évènements.

Au bout du compte, on a droit à une poignée de braves gens qui croise une autre poignée de dangereux naïfs. Est-ce une peinture des USA d'aujourd'hui ? On espère que non. Mais, à la lumière de certains évènements politiques récents, on peut avoir un doute.

Je n'aime pas du tout, ni les dits événements ni cette fiction tirée par les cheveux, plombée d'un profond ennui.