Une merveilleuse famille anglaise, bien comme il faut, chérit les traditions, ce qu'il existe de plus en termes d'ameublement, de décoration, d'activités en tous genres. Tout ce petit monde s'ébroue dans une effervescence ouatée, et semble graviter autour d'un absent, le jeune Jacob, qui apparaît parfois, n'est plus là la plupart du temps.
L'air de rien, d'un ton presque innocent, comme si de rien n'était, cette présence si discrète fait comprendre le poids des traditions, si belles et immuables qu'elles ne semblent plus remises en causes. Une réflexion existentielle parcourt ainsi ce roman, dont Jacob sert d'allégorie, plus qu'il l'incarne. Ce roman devient assez vite intrigant et appelle une méditation sur son apport.