La Cité des jarres par ThéCitron
La Cité des Jarres est le premier roman d'Arbaldur Indridason. C'est une enquête de Erlendur qui sera visiblement un personnage récurrent.
Alors, l'histoire...
Un homme est retrouvé mort (traumatisme crânien) dans son appartement. Un étrange message est retrouvé sur le corps. Message tout d'abord incompréhensible par l'équipe (Sigurdur Oli et Elinborg complètent l'ensemble) (devine qui est le gars, qui est la fille ?) (hihi) qui s'occupe de l'enquête. Ce message finira évidemment par prendre tout son sens au fil de l'histoire.
Au début de l'enquête, on a l'impression que le trio piétine. Comment trouver une piste alors qu'aucun indice (mis à part ce mot mystère) ne les aide ? Sauf que finalement, en fouillant le bureau et l'ordinateur de Holberg (la victime), plusieurs pistes s'envisagent. Des films pornographiques et la photo d'une tombe permettront à Erlendur et ses collègues de cerner le personnage, son passé et, finalement, remonter jusqu'au tueur.
En parallèle de l'enquête, Erlendur doit gérer Eva Lind (sa fille). Elle se drogue, veut arrêter mais n'y arrive pas. Il doit réapprendre à vivre avec sa fille. Retrouver ce que ça fait de s'inquiéter pour ses enfants, ne plus vivre seul.
J'ai aimé ce livre. Comme dans La Voix (un autre de ses livres), ce que j'apprécie plus particulièrement c'est que l'histoire ne traîne pas en longueur. Pas de perte de temps dans des descriptions longues des personnages et / ou des lieux de l'histoire. Le lecteur se l'imagine.
Le côté vie privée d'Erlendur (les histoires avec sa fille notamment) rendent le personnage plus humain (même si parfois, on se passerait de son côté vieux croûton). Erlendur n'est pas juste un flic, il a aussi une vie en dehors de son boulot : il dort, mange, vit, est malade, s'inquiète pour ses proches etc.
J'ai pas trop aimé la fin. Mais en même temps, quand j'y repense, je ne vois pas trop comment il aurait pu finir ça...