La Cité des ténèbres - The Mortal Instruments, tome 1 par AliceRiddle
Depuis que mon temps est limité - vive ma vie de stagiaire ! -, j'ai perdu l'envie de lire des livres "compliqués". En fait, la seule chose dont j'ai envie, c'est le repos de l'esprit. Donc à moi la littérature Young Adult et Musso, Levy et cie. Attention, je ne place pas ces deux catégories à égalité pour autant.Parce que la littérature YA peut être excellente. La deuxième catégorie peut-être bonne, au mieux. Souvent, c'est nian-nian.
Bref, on se fiche pas mal de la catégorisation personnelle d'Alice. Parlons donc de La Cité des Ténèbres.
Premier point : le titre de la saga. Je cherche encore où est la Cité des Ténèbres. Des cités, il y en a. Dire de New York que c'est la Cité des Ténèbres, c'est tiré par les cheveux. Et Alicante n'est pas la Cité des Ténèbres. Donc, QU'EST CE QU'A FOUTU L'EDITEUR, je vous le demande ?! Pour le sous-titre, c'est mieux : il est effectivement question d'une Coupe mortelle. C'est déjà pas mal.
Deuxième point : l'histoire. On est à mi-chemin entre Twilight, la Saga des Anges Déchus, la Saga des Enchanteurs, ... En gros, ça parle d'Anges, de Démons, de Nephilims, de Sorciers, de Vampires, de Loups-garous, de Fées... Ce qui est intéressant, c'est le monde crée par Cassandra Clare. Elle revisite à sa sauce ces mythes, même si, dans le fond, ce n'est pas innovant.
Donc, un soir, dans une boîte de nuit, Clary assiste à la mise à mort d'un jeune garçon - enfin, c'est ce qu'elle croit. C'est le début des questions et Clary va plonger dans le monde des Chasseurs d'Ombre. L'histoire s'installe vite, est prenante, rythmée...
Troisième point : les personnages. Les personnages sont un peu caricaturaux, ce qui est le travers des livres YA mais cela reste raisonnable. Un bel effort est fait sur la construction des personnages secondaires, notamment Alec et Simon. Moins de réussite pour Isabelle toutefois.
Quatrième point : l'humour. Ce qui le point fort de ce livre, c'est l'humour. Les personnages parlent comme de vrais adolescents - c'est-à-dire qu'ils se vannent tout le temps. On trouve beaucoup de sarcasmes, d'ironie, de blagounettes... Vraiment drôle, malgré des sujets de fonds parfois lourds - belle transition !
Cinquième point : les sujets. Les thèmes de prédilection de la littérature YA sont là : l'amour, l'amitié, l'homosexualité, la connaissance de soi, les relations parentales, les relations à sens unique, les relations impossibles... Pas de sexe bien entendu, malgré quelques vannes bien senties.
En conclusion, je dirais que cette saga est vraiment sympathique, pas originale mais intéressante à suivre.
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