Inégal et marxiste.
Pour vous en rendre compte, quoi de mieux que d'en extraire les bonnes feuilles?
Le bonheur, désormais, se trouve dans le pré, ou même dans le près, en tout cas plus dans le lointan"
LOL
Nous sommes passés d'un gouvernement des individus fondé sur le pouvoir (paternel, artificiel, reposant sur la convention et interdicteur) à un regroupement des individus fondé sur le pourvoir (maternel, naturel, fondé sur la physis et incitateur)
joli
Sous la plume de Serge Latouche, Adam Smith est devenu "Docteur Adam et Mister Smith"
O LA RÉFÉRENCE
Soit il faut que le verbe tombe dans le corps et qu'il s'incarne. Cela donne d'un côté ce qu'on pourrait appeler une verbigération du corps et, de l'autre, une incarnation du verbe. Sans ce double mouvement il y a carnage, c'est à dire des corps hors-langues, livrés à eux-mêmes et à leur propre destruction.
Ce sens de l'étymologieeeeeeaah
Bref, quand les belles jeunes femmes de la 5e avenue pompent leurs torches of freedom, bien sûr - Magritte nous pardonnera - que ceci n'est pas une pipe mais ça y ressemble fort
https://youtu.be/dK0cCKztRWs
Le cinéma , qui devait être érotique ou ne pas être
WOUUUU référennnnce
Oserais-je le dire ainsi : s est barré, et même si mal barré qu'il ne peut que se barrer ailleurs pour voir s'il y est
http://cdn.alltheragefaces.com/img/faces/large/laughing-lol-crazy-l.png
Ce sera la civilisation du tout à l'égo
original
Plus nous quittons un monde marqué par la prévalence de la névrose, au profit d'un autre, marqué par la prépondérance de la perversion, et plus se font entendre des formulations qui objectent à la loi de l'espèce, la sexion.
La sexion d'assaut, bien sûr
En réalité ce passage est intéressant à plusieurs niveaux. Lisons la suite
Normal, le pervers est celui qui objecte aux lois, celles des hommes aussi bien que celles de la nature. Ce qui donne ce genre de formulation : "Je suis un homme dans mon corps, mais dans ma tête je suis une femme" ou "Je suis une femme dans un corps d'homme". Il ne faut pas s'y tromper : ces formules, bien que devenues très communes, sont frappées au coin de la rhétorique perverse la plus manifeste, celle-là même qu'avait épinglée Octave Mannoni dans sa fameuse ritournelle destinée à formuler le mécanisme du déni, central dans la perversion : je sais bien (que je suis un homme) mais quand même (je suis une femme)". Le "mais quand même" signifiant que, quoi qu'il en soit du réel de ma sexuation, je peux décider ce que je veux. "
Cette réaffirmation tonitruante du caractère pervers de la plasticité des genres étonne, surgissant tout à coup dans le courant de la démonstration ; elle sera contrebalancée un peu plus loin par un certificat de non homophobie, la moindre des choses pour un auteur dit de gauche.
Autrement dit, pourquoi le cul donne-t-il lieu aujourd'hui à un culte qui tient lieu de culture?
Je vous rassure, je n'oublie pas les mouches - encore que cela reste une spécialité réservée aux intellectuels"
Médeukoiyparle?
Alors qu'aujourd'hui ils participent du sens commun en cherchant à prescrire une nouvelle norme qui, même énorme, est norme.
Vous commencez à comprendre?
En restant sérieux, l'argumentaire développé est tout à fait recevable et s'articule autour du sadisme. Plus exactement, DRD soutient que Sade est le premier à avoir compris la logique qu'il appelle libérale, et qui est celle de la marchandisation du corps et la consécration des pulsions (plus ou moins) réciproques comme moteur d'échange entre humains, jusqu'à en devenir la source exclusive.
Si la première partie, qui est la traque de ce projet à travers les auteurs du XVII° et XVIII° siècle et en particulier Pascal, Mandeville, Smith puis Sade, la seconde se concentre sur de l'exégèse de Lacan, qui se transforme vite en une sorte de défense de son mentor par le disciple Dufour.
On tombe dans une glose psychanalytique, aussi peu claire que jargonnante et qui n'apporte pas grand chose à l'argumentation, sinon de montrer que le mouvement entamé avant la révolution est aujourd'hui porté à son terme, par le remplacement de la névrose par la perversion sur les divans des psychanalystes.
Le livre manque de clarté, de hauteur et ne remplit qu'à moitié l'objectif qu'il s'est fixé de débusquer la pornographie et son enchâssement dans la société marchande.
Pas nécessaire donc