Que dire... L'atmosphère est toujours, Lovecraft nous y habitue, très pesante, obscur et étouffante. Quand le personnage se ballade dans les couloirs étroits ne lui permettant à peine de tenir debout, courbé ou bien même à genoux, c'est toute une angoisse, une peur de cette écrasement que l'on s'imagine, cette claustrophobie qui nous prend à la gorge, on exulte quand on est libéré mais à quel prix ?
Lovecraft nous fait attendre, tout se déroule toujours dans les dernières lignes, toujours très vite, toujours très sporadiquement, il suffit d'un mot. La magie n'opère pas toujours, pas sur tous. Si dans Dagon par exemple, cette fin, typique, permet d'entrevoir, d'imaginer ou de se représenter en cauchemar une suite, dans La Cité sans nom, rien de tel.
Une atmosphère retombant froidement, concluant grotesquement une splendide montée en tension. Il y a quelque chose de pourri dans la Cité sans nom.