Dans cette nouvelle aventure, on retrouve Antoine Marcas, le célèbre policier franc-maçon, j’ai replongé avec plaisir dans ce mélange si particulier de thriller ésotérique et d’Histoire que proposent Giacometti et Ravenne. J’ai trouvé le début un peu ardu, sans doute parce que le roman fait directement suite à un opus précédent, mais l’intrigue m’a vite captivé, notamment grâce aux allers-retours bien construits entre l’époque napoléonienne et notre présent..
Tout commence avec un meurtre mystérieux : celui de Gianfranco Varnèse, magnat de la mode, dont les enfants doivent résoudre une énigme pour espérer hériter de l’empire familial. C’est là qu’intervient Le commissaire Marcas, attiré par un lien personnel : l’ancien hôtel de son grand-père, devenu la fondation Varnèse qui semble au cœur du mystère.
Au fil des pages, se dessine une quête alambiquée autour d’un trésor supposément templier, convoité jadis par Napoléon lui-même. La partie historique, située en 1809, est menée tambour battant par le général Radet, épaulé par des figures marquantes comme Vivant Denon ou Fouché. Cette trame-là m’a semblé parfois plus palpitante que l’enquête contemporaine. On sent que les auteurs maîtrisent leur sujet, notamment sur la franc-maçonnerie, et qu’ils s’appuient sur une documentation solide pour recréer une époque dense et crédible.
Même si j’ai parfois trouvé la construction du récit un peu éclatée, et les liens entre les deux époques un peu tardifs, la richesse des thèmes abordés – art, Histoire, énigmes, symbolisme – m’a tenu en haleine. Malgré un certain manque de surprise dans la mécanique narrative, ce nouveau Marcas reste une lecture immersive, parfois didactique mais toujours efficace.
Un vrai plaisir pour qui aime l’Histoire secrète, les mystères ésotériques et les intrigues bien menées entre Rome, Paris et les fascinants jardins de Bomarzo. Bonne lecture.
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