Pendant ces vacances de Noël, je me suis dit qu'il était temps de reprendre la lecture. Ou au moins de m'y remettre afin d'en lire un avant la rentrée. Cela fait quelques semaines que ça me démange, que la lecture me manque. Mais faute de temps, je n'ai pu m'y consacrer, du coup je l'ai trimbalé dans mon sac à dos chaque jour de travail depuis plusieurs semaines pour rien.
C'est pas terrible. Y a des idées sympatoches, une manière humaine d'aborder la révolution qui plaît. Mais c'est chiant ! C'est chiant parce que l'auteur ne peut s'empêcher de philosopher à tout va ! Ses personnages, ils pourraient parler de la condition humaine même en étant aux chiottes, ou en se lavant les cheveux, ou en se curant le nez, etc. . C'est d'un lourd ! C'est poussif, c'est pénible. Et puis ce n'est pas si intéressant que ça, je n'irai pas jusqu'à parler de philosophie de comptoir, mais presque, la faute à un manque de développement, à quelques réflexions convenues et faussement intelligentes. Et finalement faussement humaines par moment, tant l'auteur a parfois tendance à nobiliser certaines réactions et pensées de ses personnages.
Le style n'est pas mauvais, au moins ce n'est pas scolaire et on sent que l'auteur sait utiliser les mots. C'est vraiment dans l'agencement du texte, la manière de faire passer les diées que ça ne passe pas. Quand l'auteur se montre aussi bavard sur des pensées (c'est paradoxal, c'est long à lire mais ce n'est pas développé) et développe si peu les actions, ça m'ennuie un peu.
Mais bon, j'imagine que c'était un roman à lire (j'ignorais qu'il était si connu, je l'ai chopé par hasard, le nom de l'auteur me disant quelque chose), mais c'était pas terrible.